HelpMeFind Roses, Clematis and Peonies
Roses, Clematis and Peonies
and everything gardening related.
DescriptionPhotosLineageAwardsReferencesMember RatingsMember CommentsMember JournalsCuttingsGardensBuy From 
'Suffruticosa' peony References
Book  (1917)  Page(s) 111-112.  
 
Next in point of flowering come the tree peonies. These have as ancestors a primitive Chinese species, P. suffruticosa or P. moutan, and are distinguished from the herbaceous peony in having a shrub-like habit and a permanent woody growth that does not die down to the ground in the Autumn. This type has been cherished and cultivated in China and Japan for hundreds of years, and has, since 1787, received much attention in Europe—particularly in England. In many places in England, however, it is grown with but indifferent success, which is due possibly to the climate or to local conditions. It does better in eastern America, where the climate—especially of the Atlantic Coast slope of the United States—is similar to that of interior China, its original habitat. The tree peony usually reaches a height of three or four feet. There is an instance of one in England twelve feet high and thirty-six feet in circumference which never failed for twenty-five years to produce annually several hundred blooms. The flowers of P. moutan are remarkable for their beauty of form, texture and colour combined ; they are also very large—often measuring from seven to ten inches across — and have a satisfactory way of lasting long on the plants. One is surprised that this species is not more appreciated and frequently planted.

 
Book  (1917)  Page(s) 30.  
 
P. suffruticosa (woody) or P. moutan—see colour plate—with large flowers (eight to ten inches across), of various shades of red, white, pink, salmon and purple.
A native of the central part of western China, it was first exported to Japan in 724 ; and first exported to England (and thence to France and the United States) in 1787.
 
Magazine  (May 1912)  Page(s) 187.  
 
Association horticole lyonnaise Procès-verbal de l’Assemblée générale du dimanche 21 Avril 1912 ...
Examen des apports. — Sont déposés sur les tables les produits suivants :....- Par M. Janichon, jardinier chez M. Godinot, à Tassin (Rhône) : Un très intéressant apport se composant de quelques variétés de Pivoines en arbres, fleurs coupées, soit : Reine Elisabeth, Fragrans, Moutan, Lactia ....
....A M. Janichon, pour l’ensemble de son apport, prime de 2e classe
Book  (1912)  Page(s) 240.  
 
Pæonia L. — N. Pff. iii. 2. 55. — Ranunculaceæ-Pæonieæ.
arborea Donn. — Schneider, Hdb. Laubh. i. 271.  P. Moutan Sims, B. M. t. 1154. — China, Japan. — ♄.  April.

Moutan Ait. = arborea
Book  (1907)  Page(s) 4.  
 
Peonia Moutan, Sims. The well-known Tree Peony, a native of China.
 
Magazine  (8 Jul 1899)  Page(s) 300.  
 
La Paeonia Moutan est originaire du Nord de la Chine, où, selon les missionnaires chrétiens (BONPL.exDC.!), elle est spécialement spontanée sur le mont Ho-nan. Depuis plus de 1400 ans, disent-ils, les Chinois et les Japonais l’ont introduite dans leurs jardins, où ils la cultivent avec un enthousiasme tout particulier et des succès extraordinaires. Depuis les empereurs et les mandarins, jusqu’aux riches particuliers (toujours d’après les missionnaires), et comme en
témoignent les peintures chinoises, elle était cultivée avec passion: on composait des vers en leur honneur et des inscriptions pompeuses surmontaient les endroits où on les cultivait spécialement. Certaines variétés valaient des
prix fous, et le nom de cent onces d’or données à quelques-unes d’entr’elles le prouve suffisamment. Ainsi, pour en donner une idée, et en même temps pour démontrer combien cette plante joue sous l’influence de la culture, nous dirons seulement que Von Siebold a reçu, en 1844, du Japon, seulement, et provenant des jardins impériaux de Jédo et de Mijako, quarante-deux variétés distinctes entr’elles, par le coloris de leurs fleurs, et différant, dit Lindley, de toutes celles
qu’avait en Chine recueillies M. Fortune. Ainsi, Von Siebold, dans la notice qu’il a publiée à ce sujet, en 1856, en cite les coloris suivants :
1° Fleurs blanches; 2° roses; 3° d’un rose changean ; 4° carmin ; 5° rouge pourpré; 6° violettes; 7° pourpres ; 8° rouge cuivré; mais toutes ces sortes avec une macule plus ou moins discolore et de nuance plus ou moins prononcée.
Il y en avait d’inodores et de très odorantes, à fleurs simples ou semidoubles (5 à 10 pétales). En outre, les couleurs indiquées variaient extrêmement d’intensité et offraient des reflets divers, ou striaient même les pétales de teintes différentes; il en était de même de l’urcéole (perigynion de quelques auteurs), enveloppant plus ou moins les ovaires. Le diamètre floral variait de 0,30 à 0,36. Ce qui précède confirme le dire des missionnaires, rapportant que de leur temps les Chinois en énuméraient plus de deux cent quarante variétés, tout en excluant celles à fleurs panachées, parce qu’ils regardaient ces teintes mélangées comme un abâtardissement de la plante. Nous ne nous montrerions pas, pensons-nous, si exclusifs que les Chinois sous ce rapport : comme en témoignent hautement nos Dahlias, nos Œillets, nos Camellias, etc.
Quoi qu’il en soit, le type général des variétés de Paeonia Mou-tan (son nom chinois!) paraît avoir été introduit, pour la première fois, en Europe, en 1789, par les soins et sous les auspices d’un des plus généreux promoteurs de la Botanique et de l’Horticulture, l'anglais sir Joseph Banks. Cultivée dès lors avec un empressement extrême, elle a bientôt, sous l’influence d’une nourriture riche et surabondante, décuplé et centuplé le nombre de ses pétales, en augmentant, sinon de dimensions comparatives, du moins de volume. Ainsi, il n’est pas rare d’avoir des fleurs dont le diamètre dépasse 0,25 et 0,30, et pleines autant et plus qu’une rose des peintres, comme celle dont il s’agit, par exemple.
Les botanistes et les horticulteurs ont distingué dans le P. Moutan deux races principales :
Paeonia Moutan var. papaveracea.
 Paeonia Moutan var. rosea.
La première, remarquable par ses huit ou dix pétales, d’un blanc pur ou plus ou moins teinté de rose, avec une ample macule pourpre à l’onglet; la seconde, par des fleurs d'un rose plus ou moins intense, maculées aux onglets, ou à
macule peu marquée. Cette dernière a aussi des feuilles plus grandes, des sépales plus larges. Toutes deux, dit-on, n’auraient été introduites en France qu’en 1803. Il serait à peu près impossible de retrouver aujourd’hui les deux
types que nous venons de citer. De leur fécondation mutuelle est née dans nos jardins une nombreuse progéniture, aux brillantes et volumineuses fleurs, dont les mille pétales, pressés, confondus, offrent en général un coloris d’un
pourpre plus ou moins vif, d’un rose plus ou moins intense, tous deux plus ou moins mélangés de blancs. Çà et là encore quelques rares étamines, souvent déjà pétaloïdes et de plus rares rudiments d’ovaires.
Celle, qui fait le sujet principal de cet article, et qui nous a rendu coupable de la longue discussion historique et philologique qui précède, trop longue peut-être a été gagnée dans l’établissement A. Verschaffelt, — il s’agit donc en
l’occurence d’une bien vieille obtention — de graines obtenues par une fécondation artificielle entre les variétés ci-dessus indiquées, les P. papaveracea et rosea, v. rubra, comme en justifie, au reste, le coloris si vif, pourpre et blanc à la fois de ses énormes fleurs, pleines à rompre, littéralement parlant, et exhalant l’odeur agréable, particulière à quelques variétés privilégiées.....
Dans l’espèce type et ses variétés (papav. et rosea), au centre des 5 à 10 pétales, est une couronne d’innombrables étamines, à filaments roses ou blancs, à anthères d’un jaune d’or, entourant 2 à 9 ovaires velus, terminés par les
stigmates persistants, et plus ou moins enveloppés par un urcéole charnu, coloré comme les pétales.
Une description botanique plus longue serait hors de propos, tant ces sortes de plantes sont répandues dans les jardins.
Magazine  (31 Dec 1898)  Page(s) 548.  
 
... Cependant, cette excellente relation qui, la première, nous fit connaître le succulent Ananas, la merveilleuse feuille à thé et la magnifique fleur de la Pivoine en arbre, fut tellement négligée, qu’on ne prêta qu’une attention fort médiocre à la description qu’elle faisait des plantes de la Chine, quoique d’ailleurs elle eut été traduite en anglais et publiée à Londres en 1669. Nous croyons donc utile d’extraire les détails que Nievhoff donne sur la Pivoine en arbre ou Pivoine Moutan, afin de montrer non seule ment combien sa description est fidèle, mais aussi que des recherches ont été faites pour découvrir la partie de la Chine d’où cette plante tire son origine.
En effet, Nievhoff s’exprime ainsi, à l’article où il s’occupe des fleurs : « Il existe, dans ces lieux, plusieurs fleurs rares et odorantes, tout à fait inconnues en Europe. Dans la province de Suchue, près de Chungking, croissent, entre autres, certaines fleurs appelées Meutang (moutan) et fort estimées des Chinois qui les ont surnommées le Roi des fleurs. Ce Moutan diffère peu de la Rose d’Europe quant à la forme, mais sa grandeur est beaucoup plus considérable et son feuillage plus étendu ; sa beauté surpasse celle de la reine des fleurs, mais il cède le pas à celle-ci sous le rapport du parfum ; il n’a ni épines, ni piquants, et sa couleur, ordinairement d’un blanc mêlé de pourpre, est parfois jaune ou rouge. Cette fleur, qui s’épanouit au milieu du feuillage, est particulièrement chère aux mandarins qui la font cultiver dans tous leurs jardins et la regardent comme une plante du meilleur choix. » Malgré cette description, la Pivoine Moutan resta inconnue en Europe, jusqu’à ce que sir Joseph Banks, dont la noble intelligence s’accrut par les voyages et l’étude de la nature, communiqua à plusieurs commerçants de Canton, des instructions qui leur permissent de rechercher cette plante. Le succès couronna l’entreprise, et de nombreux spécimens furent expédiés en Angleterre vers 1789, mais la plupart périrent pendant la traversée. Enfin, en 1794,d’autres pieds furent importés, et depuis lors, de nombreux envois de la Pivoine en arbre nous parvinrent de la Chine.
Cette plante favorite des mandarins est, dit-on, cultivée en Chine depuis plus de quatorze cents ans, et cependant les habitants de cet empire la considèrent comme étant d’introduction nouvelle, tant ils font remonter leur histoire à des époques fabuleuses. Du reste, les écrivains chinois ne sont nullement d’accord sur l’origine du Moutan. Les uns prétendent qu’un procédé particulier de culture a transformé la Pivoine herbacée commune en ce magnifique arbuste qui atteint une taille de 8 à 10 pieds dans la province de Logang, où le sol et le climat semblent particulièrement propres à sa culture ; les autres veulent, et peut-être avec plus de raison, que la Pivoine Moutan fut découverte dans les montagnes du Nord de la Chine d’où elle fut transportée dans les provinces méridionales, et que là, on la cultiva avec la même manie que le furent jadis les Tulipes en Europe : on rapporte, en effet, que certaines variétés se sont vendues en Chine jusqu’à cent onces d’or chacune, fait que nous n’accueillons qu’avec une grande réserve. Le mode de propagation usité en Chine est surtout le semis, lequel a fourni tant de variétés qu’on n’en compte aujourd’hui pas moins de 250, parmi lesquelles il en est qui répandent un parfum exquis.
La Pivoine en arbre se vendit à un prix très élevé lorsqu’elle se trouva pour la première fois entre les mains des horticulteurs des environs de Londres; lors de son introduction en France, M. Noisette, de Paris, vendit chaque plant de 1,500 fr. à 100 louis.
On greffe souvent sur les branches d’un même plant les diverses variétés de la Pivoine en arbre; il est impossible, dans ce cas, de concevoir rien de plus beau que cette plante dans le feuillage duquel brillent, avec éclat, de gigantesques fleurs dont quelques-unes atteignent un pied de large et qui varient depuis le carmin le plus vif jusqu’au blanc immaculé, en passant par la teinte délicate de la rose. L’Angleterre est redevable à M. Fortune de l’introduction de plusieurs variétés remarquables, bien supérieures par la grandeur et le coloris de leurs fleurs aux races anciennes.
La Pivoine en arbre se propage facilement par marcottes et par boutures, aussi bien que par division des racines; on peut la cultiver comme les Hydrangea, mais il faut avoir soin de la protéger contre la trop grande chaleur du milieu du jour, de lui donner beaucoup d’eau à l’époque de la floraison, et de retrancher tous les boutons superflus qui pourraient gêner le libre épanouisse ment des fleurs.
(Traduit du Floricultural Cabinet, par M. Olivier Du Vivier.)
Book  (1896)  Page(s) 30.  Includes photo(s).
 
PEONIES
Natural Order Ranunculaceæ. Genus Pœonia
Cultivated Species.
Pæonia Moutan (Chinese Meu-tang- King of Flowers). 3 to 5 feet; stems much branched, woody, forming a shrubby bush, with flowers much larger than those of any other Peony, pure white, pink, rose, crimson, purple, single, double or semi-double. The parent of all the garden Tree Peonies.  Flowers May.  See Frontispiece to present volume of this work.
Website/Catalog  (1893)  Page(s) 42.  
 
Tree Pæonies.  Pæonia Arborea.
This beautiful group of shrubs is among the oldest of introductions from Japan, but magnificent new varieties have been added from year to year until we have a long list of wonderful forms.  They are quite distinct from the herbaceous section, and have shades of color not found in the latter; and when once established form compact bushes, which in spring are covered with the gigantic blooms.  These pæonies are a little tender in exposed situations north of Boston; but if planted in a sheltered, warm location, and protected during the first two winters by a covering of pine boughs, or other loose material, will eventually establish themselves, and form one of the most decorative features of the garden.  Like the herbaceous kinds, they enjoy rich soil, and the blooms last longer and come finer when partially sheltered from the hot sun.  They are well worth the little trouble entailed in their cultivation.  We can offer strong plants of the leading and most hardy kinds; but as they are slow and difficult of propagation, this fact will account for their relatively higher cost over the herbaceous kinds.  Having secured a large stock of these beautiful plants, we are enabled to offer them at lower prices than ever before.  2 year plants, 75 cents each; 3 year plants, $1.00 each.
Moutan.  This is the original type, and a very handsome sort.
Book  (1893)  Page(s) 910.  
 
P. Moutan Sims. - Bot. Mag. t. 1154 et 2175. - (Syn.: P. papaveracea Andr.; P. suffruticosa Andr.) - P. en arbre. - Chine; introd. en Angleterre en 1794; en France en 1803. - Arbriss. de 1 m. de haut, touffu, rameux. Tiges ligneuses, érigées. Flles. glabres, vert foncé en dessus, glauques en Dessous, épaisses et subcoriaces, pennées à leur base, pennatiséquées ou pennatipartites à leur sommet; 3-4 segments eux-mêmes lobés, acuminés. Fl. odorantes, grandes (10-20 cm. de largeur); 5 sépales; 5 pötales ou souvent davantage par duplicature: de coloris variable, depuis le blanc jusqu'au rouge violacé foncé et au rouge cocciné. Etamines très nombreuses, les intérieures steriles, aplaties, élargies et soudées à leur anthères mucronées, blanchâtres ou pourprées. Fr. 2-5 carpelles; follicules polysp. ou monosp. par avortement; graines subglobuleuses, noires.
La P. en arbre compte parmi nos plus belles pl. d'ornement; elle a produit, par la culture, un nombre considérable de var. à fl. plus ou moins pleines, souvent enormes, de coloris très variés. Supporte la pleine terre Sous le climat de Paris; mais les gelées tardives nuisent souvent au bouton; il est prudent de les abriter pendant la nuit. Terre substantielle, argilo-siliceuse de préference; exposition un peu ombragée. Multiplication: séparation des touffes de pied franc; marcottage en buttes; semis pour obtenir des variétés ou des sujets à greffer; greffage en avril ou en juillet-août, sous verre, sur tronçons de racines prises de pieds de semis ou de P. de Chine (P. albiflora).
© 2024 HelpMeFind.com