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Roses, Clematis and Peonies
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'Suffruticosa' peony References
Magazine  (1851)  Page(s) 12-13.  
 
Jardins de Pæonia Moutan en Chine. Par R. Fortune.
Ces jardins sont situés près du village de Fa-who, environ cinq à six milles à l’ouest de Shangae, au milieu d’une vaste contrée à cotonniers. Sur la route je rencontrai un grand nombre de coolies portant chacun deux paniers de Pivoines Moutan en pleine fleur; ils allaient les vendre au marché. Parvenu aux jardins , j’y trouvai quantité de ces plantes fleuries et d’une beauté remarquable. Les espèces pourpre et lilas flattaient particulièrement la vue: entre autres une fort jolie espèce, apparemment distincte, avec des feuilles finement découpées et des fleurs d’un pourpre velouté, comme la rose de Toscane de nos jardins. Les Chinois l’appellent Pivoine Moutan (noire) et je crois que c’est la même que celle appelée atrosanguinea par le Dr Lindley dans le journal de la Société d’horticulture de Londres. Une autre espèce appelée "tse" ou pourpre, avait des fleurs doubles d’une grandeur remarquable; c’est probablement cette variété que l’on dit avoir mille pétales, et n’exister que dans le jardin de l’empereur. La troisième espèce est appelée "lan" bleue : c’est une variété lilas; ses fleurs ont la couleur du Wistaria sinensis. Il y avait encore d’autres espèces d’un pourpre diversement nuancé, très-distinctes des précédentes et également belles. Les doubles blanches aussi sont nombreuses et très-remarquables. La plus grande d'entr'elles a été appelée P. globosa par le Dr Lindley, mais il y en a quatre à cinq autres qui se rapprochent beaucoup de celle-ci. Quelques unes ont un léger reflet lilas. qui donne du ton à leur couleur. La plus méritante est celle appelée "wang" (jaune) par les Chinois: cette variété, couleur de paille , est très-jolie , mais cependant inférieure à quelques autres.
Les pivoines rouges (Hong) sont également nombreuses. Ce qu‘il y a de curieux , c'est que les espèces communes à Canton et en Angleterre, sont très rares ici. Ces jardins contiennent environ une demi douzaine de nouvelles variétés de pivoines rouges: entre autres. celle appelée «Van-yang-hong» par les Chinois,est la plus belle plante que j'aie jamais vue. Ses fleurs sont d’un rouge clair et pur, entièrement différentes de toutes les autres, parfaitement doubles; chacune d'elles a environ dix pouces de diamètre. En somme je comptai à peu près trente variétés distinctes dans ces jardins.
La plupart de ces belles variétés de Pæonia Moutan sont entièrement inconnues à Canton. Ceci peut paraître étrange dans un pays où les fleurs sont si généralement recherchées! mais les Chinois sont en tout si routiniers , qu'une légère connaissance de leurs habitudes suflit pour expliqu'èr cette anomalie apparente. Les jardins de Canton tirent leurs provisions de P. Moutan.d’un district situé plus à l'ouest que Shanghae. De temps immémorial les mêmes jardins ont fourni ces fleurs; elles arrivaient toujours par la même route et a la même époque de l'année. Il parait que Shanghae, jusqu'à la fin de la dernière guerre, n’a jamais été en rapport avec Canton, au moins pour ce qui regarde les fleurs, conséquemment ces belles variétés de Pivoine n’ont pu se frayer une route vers le midi et par suite vers l'Europe.
Les établissements où l'on cultive exclusivément des Pæonia Moutan sont nombreux, mais fort petits. Ils ont l’aspect des jardins de nos cottages (petites maisons de campagne) et sont soignés de la même manière, c'est-à-dire par tous les membres de la famille : les femmes y prennent autant de part que les hommes : elles sont très-avares et aiment passionnément l’argent. Lorsqu’elles avaient été consultées, je dûs toujours payer plus cher les acquisitions de plantes que je fesais. La terre de ces jardins est grasse et bien fumée, cette dernière circonstance la rend moins compacte que le sol environnant où l'on cultive le coton.
La propagation et l‘entretien des Pæonia Moutan paraissent avoir été parfaitement compris par les Chinois à Sanghae , beaucoup mieux que chez nous. Nos horticulteurs se plaignent sans cesse de la difficulté de multiplier cette belle plante, ce qui fait que le prix en reste toujours élevé. Voici la méthode que suivent les Chinois et que nos horticulteurs pourront essayer.
Au commencement d'octobre, on entasse dans des remises ou des hangars une grande quantité de racines d’une certaine Pivoine herbacée (1), racines qui doivent servir de sujets aux Pæonia Moutan. Le faisceau de tubercules qui forme la racine d’une Pivoine herbacée, est divisé, et chaque petite racine, en forme de doigt, devient un sujet sur lequel on greffe la P. Moutan. Ayant placé un grand nombre de ces tubercules sur la table à empoter, on apporte les greffes des plantes que l'on veut multiplier. Chaque greffe n'a pas plus d’un pouce et demi à deux pouces de
longueur; c’est l'extrémité d’une pousse formée pendant l’été qui vient de finir. La partie inférieure en est taillée en coin et insérée sur le sommet du tubercule en forme de doigt dont nous avons parlé. On assujettit la greffe par une ligature ou de l’argile, et l'opération est terminée. Un grand nombre de greffes étant ainsi faites, en les porte au jardin où elles sont plantées en rangées espacées d’environ un pied et demi; le même intervalle est laissé entre les pieds d'un même rang. Dans la plantation, la tête de la greffe seule reste au-dessus du sol; la partie où la greffe s’unit au tubercule sauvageon est toujours enterrée. Kaempfer dit que les Chinois multiplient la pivoine Moutan par la greffe à écusson ; c’est une erreur : ce procédé n’est jamais mis par eux en pratique; ils ne le comprennent même pas. L‘auteur aura été induit en erreur par la petitesse de la greffe que l’on emploie, celle-ci n’ayant qu’un œil à son bout.
Chaque automne voit greffer de_cette manière des milliers de plantes. Le peu d'espace vide que l’on voit dans les rangées prouve la bonté de la méthode; en effet rarement une greffe manque-t-elle de pousser.

(1) Variété à petites fleurs simples.
Magazine  (1851)  Page(s) 17.  
 
Jardins de Pæonia Moutan en Chine [continued]

Au bout d’une quinzaine de jours l’union de la racine et de la greffe est complète : au printemps suivant les plantes sont belles et vigoureuses. Elles fleurissent ordinairement au premier printemps et pour le plus tard au second; c’est alors qu’on les enlève et qu’on va les vendre au marché de la manière que j’ai indiquée. La plante qui n’a qu’une tige et une fleur a plus de valeur aux yeux de l’horticulteur de Sanghae qu’une autre plus forte : elle se vend plus facilement, produit une très grande fleur et ne présente de difficulté ni pour l’arrachage , ni pour le transport. Grâce à cette circonstance je pouvais toujours me procurer de forts exemplaires à meilleur marché que les petits.
Dans les jardins des mandarins l’on rencontre fréquemment des Pivoines d'une grandeur considérable. Aux environs de Sanghae s’en trouvait une qui donnait annuellement de trois à quatre cents fleurs. Le propriétaire en prenait autant de soin que peut faire de ses tulipes l’amateur le plus enthousiaste. Pendant sa floraison, elle était protégée contre les rayons arredents du soleil par une tente de canevas; au devant se trouvait un siége d’où le visiteur jouissait en plein de vue de ces magnifiques fleurs. Tous les jours, pendant plusieurs heures, le vieillard s‘y installait lui-même et tandis que les pipes et les bols de thé se succédaient, il caressait du regard sa favorite "Moutan wha". ..
 
Magazine  (Apr 1850)  Page(s) 141.  
 
Sur le jardin d'expériences de la Société; par M. Jacques, sous-directeur.
M. Masson, votre jardinier, a eu une idée que j'ai adoptée avec plaisir, c'est de planter les talus en divers arbres ou arbustes de collection et d'ornement, ou ayant besoin d'être observés ; nous en avons reçu de plusieurs personnes, notamment de mon neveu et notre collègue, M. Verdier père, qui nous a offert tout ce dont il a pu disposer, ce qui forme une collection assez considérable, comme vous pourrez vous en convaincre par la liste ci-dessous.
Pivoines arborées.
Pæonia moutan.
Magazine  (Feb 1849)  Page(s) 54-5.  
 
Notice nécrologique sur M. Louis Noisette, agronome; par M. Rousselon.
Le genre Pœonia, aujourd'hui si riche en variétés arborées et herbacées, a reçu l'hospitalité en France; dans les serres de Noisette, en 1797.  Les trois premières Pivoines en arbre, les moutan, papaveracea et odorata rosea, ont produit chez lui de nombreuses variétés qui, jointes à quelques nouvelles acquisitions, ont porté sa collection à un haut degré de beauté.
Book  (1849)  Page(s) 263-269.  
 
[From "Notice sur l'Histoire. la Distribution Géogtaphique et la Culture des différentes espèces et variétés de Pivoines en Chine et au Japon", by Dr. J. Hoffmann, Leiden]
.....Les Chinois désignent la pivoine commune sous les noms de Sjo jo, et la perfectionnée s'appelle Moù tân ou Mô tân. LI SJIT SIJN, naturaliste chinois, décrit ces deux espèces sous le nom de Sjo jo dans son ouvrage : « Pèn tsao kang mo » publié en 1596; sa description offre assez d'intérêt pour que nous croyons utile d'en donner ici quelques extraits.
Le nom de Sjo jo, donné à la pivoine commune, signifie « très belle » ....Dans un registre généalogique des Moù tans, on trouve la description de trente variétés différentes qui portent des noms en rapport avec leur origine, leur couleur ou le nom des personnes qui les ont gagnées. Voici parmi celles-ci les variétés les plus rares.
1. La jaune du jardinier Jaó, à fleurs jaunes doubles.
2. La jaune de l'horticulteur Nieoêkiá, également double, mais les fleurs en sont moins grandes que celles de la précédente.
3. La vermillonnée de Tsienki, double.
4. La rouge de Hiénlai très grande, à mille pétales et d'un rouge pale.
5. La rouge nommée, aile de grue, Ho ling hông, à pétales nombreux, bordés de blanc et carminés à la base, ressemblant à l'aile d'une grue.
6. La fleur a de nombreux pétales pourpres, pointillés de blanc. On la nomme Lo tsai hóa, qui signifie « fleur ventre de biche, a
7. La jaune, couleur de réglisse, Kan tsaò hoâng, avec des fleurs simples.
8. La table du roi, Wang pân, à fleurs blanches, simples, etc.
.....La pivoine chinoise Kara botan est la même que la Sisi botan perfectionnée du Japon (pivoine Lion)....
Book  (1849)  Page(s) 499.  
 
P. moutan Sims. Chinese, shrub-like peony
Magazine  (1848)  Page(s) 196.  
 
The Tree Paeony. (Paeony Moutan.)—Many of our readers do not know this very splendid flowering shrub, with large double blooms, as big as the crown of a man's hat. It is a native of China, and for a long period was the only sort cultivated in England. After a time, P. moutan, P. Banksia, P. papavaracea, and P. rosea became tolerably well known, though even now, a small plant will cost from two shillings and sixpence to two pounds. The continental growers, from the facility with which they obtain seed, have of late years raised many new and fine sorts; and we are astonished to learn that M. Modeste Guerin, of Paris, cultivates at least forty varieties of this very beautiful shrub. Latterly, Mr. Fortune has introduced a number of others from China. We believe only one has yet bloomed in England, unless some have done so this spring. They are very hardy, but have a most singular precocity, throwing out their buds so early, that in many instances they get cut otf by our late spring frosts. In consequence of this tendency, the shady part of a shrubbery, or a border with a north-east aspect, is the most suitable situation for them; by this means, their propensity to bloom early is in some measure checked.
Website/Catalog  (1847)  Page(s) 33.  
 
Végétaux de pleine terre.
Pæonia moutan. (arborea)...  1 fr. 50 à 10 fr.
Website/Catalog  (1847)  Page(s) 20.  
 
Paeonia arborea...2 [Livres d'Autriche]
detta da fiore...5 [Livres d'Autriche]
Book  (1847)  Page(s) 30.  
 
Première division. — Tige ligneuse.
1. Pivoine en arbreP. moutan Sims.
Tige ligneuse, pouvant s'élever de 1 à 2 mètres; feuil. pétiol., irrégulièrement 2-ternatiséq. à segments la plupart incisés où lobés, vert tendre en dessus, glauques en dessous; en avril-mai-juin fleur grande terminée de 5 à 8 pétales, rouge plus ou moins foncé.  Obtenue de semis chez M. Jacquin.
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