'Madame Louis Henri' peony References
Book (Jan 2000) Page(s) 237. Madame Louis Henry Hybrid Tree Peony (Henry 1907). A single rose hybrid
Magazine (Apr 1965) Page(s) 23-4. Pivoines hybrides [de P. Lutea]. Les tentatives de croisement échouèrent jusqu'au jour où il prit du pollen de deux variétés « Elisabeth » et « Ville de Saint-Denis » provenant d'un pépiniériste de Bourg-la-Reine (Nomblot-Bruneau). La première floraison de ces hybrides apparut en 1907. Cette première variété, appelée « P. de Delavayi hybride var. Mme Louis Henri » était à fleur semi-double, de couleur foncée, mélangée de rouge et de jaune.
Article (magazine) (Jan 1955) Page(s) 22. Professor Henry raised a second hybrid and named it 'Mme. Louis Henry.'
Article (magazine) (Jan 1955) Page(s) 24. By Professor Louis Henry 'Mme. Louis Henry,' (1919), (P. lutea X 'Reine Elizabeth'), single, yellow, blended with red.
Article (magazine) (Jan 1955) Page(s) 58. Alphabetical Check List of Tree Peony Names In Public Collections And/or Available in Nurseries 1954-1955 Lutea hybrid Yellow with reddish tones, 'Mme. Louis Henry' (Henry 1919), [Gardens] Scott Foundation, John J. Tyler Arboretum, University of Washington Arboretum, [Nurseries] Cottage Gardens, Oberlin Peony Gardens, Tingle Nursery Company
Website/Catalog (1931) Page(s) 23. Pivoines arborescentes...Mme Louis Henry (L. Henry) En croissant le P. lutea avec le P. Moutan Reine Elisabeth, feu Louis Henry a obtenu cette intéressante variété à grandes fleurs semi-doubles d'un vieux rose mordoré à reflets cuivrés avec des macules purpurines aux onglets. La pièce, 25 fr.
Website/Catalog (1924) Page(s) 151. PIVOINES EN ARBRE (PÆONIA ARBOREA) HYBRIDES DE LUTEA Ces nouvelles Pivoines ont été obtenues nu Muséum, par le regretté Professeur Louis Henry, qui féconda le Pæonia lutea de la Chine, aux belles fleurs jaune d’or foncé, par le pollen de belles variétés arborescentes. Ces nouveaux hybrides ont conservé de leur mère (P. lutea) la végétation tardive, qui les met à l’abri des gelées printanières, de sorte que la floraison est acquise chaque année; de plus, les plantes sont très florifères même dans leur jeunesse, les tiges sont pluriflores, trois et quatre fleurs par rameau ; les fleurs, grandes, très odorantes, exhalent une odeur spéciale très prononcée, douce et agréable ; elles s’épanouissent dans la deuxième quinzaine de mai.
MADAME LOUIS HENRY.- Fleurs grandes, semi-doubles, carmin foncé brillant infusé et nuancé de jaune cuivre abricoté, parfois jaune chamois bronzé, nombreuses étamines jaune orangé; coloris unique; - la pièce, 15 fr.
Magazine (Feb 1909) Page(s) 79. C’est tout d’abord une nouvelle Pivoine de Delavay; hybride, née, comme sa devancière, Madame Louis Henry, dans les jardins du Muséum, et nommée par M. Costantin, Souvenir du professeur Maxime Cornu. Cette nouvelle venue a ses fleurs bien plus doubles que celles de la P. Madame Louis Henry et aussi d’un jaune bien plus franc avec ses pétales canari ou légèrement verdâtres, liserés de carmin parfois un peu violacé. Et malgré que les pédoncules en soient ou faibles ou contournés, cette plante n’en est pas moins une précieuse acquisition. Rappelons pour mémoire que les Pivoines Madame Louis Henry et Souvenir du Professeur Maxime Cornu sont issues du Pæonia Delavayi, var. lutea, fécondé par le P. Moutan, var. Elisabeth, pour le premier hybride, et par la var. Ville de Saint-Denis, pour le deuxième.
Magazine (27 Jun 1908) Page(s) 424. Yellow Hybrid Pæonies. "La Tribune Horticole" says that M. L. Henri, when head gardener at the museum, tried the hybridisation of the yellow Pæony (Pæonia lutea) with the Tree Pæony, and last year the same journal notes his success with the yellow Pæony Madame Louis Henri.
Magazine (1 Dec 1907) Page(s) 544-545. Includes photo(s). PIVOINE DE DELAVAY HYBRIDE, VAR. « MADAME LOUIS HENRY » La plante que nous figurons aujourd’hui a été obtenue au Muséum par M. Louis Henry. Nous n’en retracerons pas l’histoire, qui a déjà été publiée dans ces colonnes 1 . Nous rappellerons seulement que le Pæonia Delavayi et sa variété lutea sont des plantes du plus haut intérêt pour l’horticulture, en raison de leur coloris jaune si particulier, constituant un précieux élément nouveau entre les mains de ceux qui s’occupent de croisement dans le genre Pivoine. Le premier résultat obtenu par M. Henry est des plus encourageants et montre le rôle important que ces plantes peuvent jouer dans la création d’hybrides appelés à constituer dans les Pivoines de nos jardins une catégorie se distinguant nettement par des coloris jusqu’alors inconnus. Voici la description de celte première variété, dédiée à Mme Louis Henry : Plante robuste, bien ramifiée, paraissant devoir atteindre les dimensions du P. Moutan et avoir le même mode de végétation, non drageonnante, glabre. Tiges ligneuses grisâtres, de la même nature que celles du P. Moutan. Tiges herbacées pruineuses, vert glauque légèrement teinté rouge. Bourgeons rougeâtres. Feuilles rappelant beaucoup celles du P. lutea , plus grandes cependant, bien moins dentées, à lobes moins étroits et moins aigus, d’un vert gai uniforme, non nuancées bronzé, ni bordées rougeâtre, ni tachées de même à la pointe des lobes, très glauques et blanchâtres en dessous ; pétioles nuancés rougeâtre. Fleurs apparaissant plus tôt que celles du P. lutea , et à peu près à la même époque que celles du P. Moutan. Boutons floraux gros, ovoïdes arrondis, devenant rouge foncé à leur extrémité vers l’époque de l’épanouissement. Fleur double, pourvue d’une douzaine, ou un peu plus, de pièces pétaloïdes ; diamètre atteignant de 15 à 18 centimètres ; pétales extérieurs longs de 7 à 9 centimètres et larges de 5 à 7 centimètres, ovales-cordiformes, échancrés au sommet, brusquement coupés à l’onglet, à bords chiffonnés, irréguliers, plus ou moins sinués et même un peu incisés ; face supérieure présentant, vers la base, une large macule rouge pourpré foncé, s’irradiant et se prolongeant suivant la nervure médiane; pétales intérieurs de même forme et de même coloris, mais moins développés. Forme générale, en coupe aplatie. Coloris extérieur vieux rose ou rose de Chine, plus vif et un peu plus pourpré sur les bords et le milieu des pétales, veiné plus foncé dans les intervalles ; intérieur mordoré, finement veiné et strié rose, avec large macule rouge foncé à l’onglet; les nuances pâlissent sensiblement lorsque la fleur commence à se passer. Étamines nombreuses, à filets d’un beau rouge purpurin, s’atténuant en blanc vers leur extrémité, et à anthères jaune d’or, ressortant vigoureusement sur le fond rouge pourpré du cœur et rose pâle ou mordoré du pourtour; les extérieures devenant pétaloïdes; les intérieures stériles, aplaties, élargies, formant une collerette blanc rosé, dentée, autour des carpelles. Stigmates comprimés latéralement, rose finement bordé or. Carpelles au nombre de cinq ou quelquefois six ; follicules renflés à leur base, allongés en pointe, divergents, velus, rougeâtres, surmontés du stigmate marcescent, entourés d’une collerette et des sépales persistants. Sépales intérieurs arrondis et cucullés, extérieurs lancéolés rubanés, accompagnés d’une ou deux bractées vertes, longues, étroites, aiguës et d’une autre plus grande et trifoliée. Pédoncule floral robuste, oblique, souvent un peu contourné, un peu pruineux, glauque teinté rougeâtre. Comme on le voit, cette nouvelle Pivoine présente bien tous les caractères d’un croisement du Pæonia Delavayi lutea par P. Moutan , var. Elisabeth. La nuance générale des fleurs rappelle le mélange de couleurs qui se remarque dans d’autres hybrides bien connus où le jaune de l’un des parents s’est allié au rouge de l'autre. Nous citerons, par exemple, le Ribes Gordonianum {R. sanguineum X R . palmatum aureum) ; le Cytisus Adami (que l’on suppose être un hybride de greffe du C. Laburnum X C. purpureus), et la Rose Soleil d Or, plantes dans lesquelles les tons mordorés se montrent si curieusement. D. Bois.
1 Revue horticole, 16 juillet 1907, p. 322.
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