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'Rosa pissardii Carr.' rose References
Article (website) (2002) Includes photo(s). La Rosa moschata var. nastarana du botaniste suisse Christ. L'un des moyens les plus sûrs de confirmer l'identité d'une rose (ou de n'importe quelle autre plante) est de s'en référer au botaniste qui l'a décrite pour la première fois et lui a donné son appellation scientifique. J'ai donc consulté la description d'une certaine R. moschata var. nastarana Christ dans un supplément rédigé en 1888 par Christ (spécialiste des roses contemporain de Crépin) à la monumentale Flore d'Orient (Flora Orientalis) de Boissier. "Nastaran" est le nom persan de cette rose sur lequel est basé son appellation scientifique. Surprise; la description ne correspondait pas du tout à celle de la 'Nastarana' des livres d'horticulture, pas plus d'ailleurs qu'à la description de toute autre rose que j'avais pu rencontrer jusqu'alors. Imaginez des fleurs disposées une par une alternées (ou plutôt en spirale dans la réalité, l'effet alterné étant produit par l'applatissement en herbiers) le long des tiges sur le bois de l'année (ce qui peut laisser sous-entendre une floraison prolongée ou remontante), l'ensemble formant une sorte de grappe très allongée! Rien à voir avec les panicules ou corymbes étalés de la vraie rose musquée et de la 'Nastarana' horticole. Une photographie de l'herbiers type de la vraie "nastaran" récoltés en Perse et décrits par Christ (ils sont conservés dans l'herbier Boissier, à Genève) montrent bien ces grappes étonnantes, et aussi le fait que le sommet de la grappe peut redevenir une tige feuillée qui continue sa croissance. Quelques années auparavant, le botaniste français Carrière décrivait les mêmes grappes pour sa R. pissarti qu'il dédiait à Pissart, jardinier français du Shah de Perse qui lui en avait envoyé des herbiers. Le phénomène des grappes est confirmé par l'illustration de l'article de carrière à propos de sa Rosa pissarti, ainsi que par des herbiers récoltés à plusieurs reprises en Afghanistan (voir les.. illustrations suivantes ) et en Iran et ce jusqu'à dans les années 1960 (voir les...illustrations suivantes ). Carrière a semble-t-il fait venir vivantes ce genre de plantes de Perse en France dans les années 1880, mais on ignore ce qu'elles sont devenues et si elles ont pu avoir une influence sur nos roses cultivées. Ses herbiers ont également été introuvables jusqu'à présent. Je me suis alors rappelé avoir vu aux jardins de Bagatelle, près de Paris, des inflorescences très allongées sur des rosiers créés par Louis Lens. Et en observant mieux, j'ai constaté que cette tendance n'était pas exceptionnelle, en particulier en fin de saison sur des rosiers très remontants. Point commun entre tous ces rosiers: ils sont tous réputés descendre de plus ou moins loin de la vraie rose musquée. Quelle affinités existent réellement entre la rose musquée et cette Rosa moschata var. nastarana des botanistes? Elles sont peut-être plus que simplement géographiques. Comme la rose musquée, la "nastaran" ne se rencontre que dans les jardins. Donc ça ne résout pas la question de ses parents sauvages!
Article (website) (2002) [English translation] The Rosa moschata var. nastarana of the Swiss botanist Christ. One of the surest means to confirmy the identity of a rose (or whatever other plant) is to refer back to the botanist who described it the first time and gave it its scientific name. I have thus consulted the description of a certain R. moschata var. nastarana Christ in a supplement written in 1888 by Christ (a rose specialist contemporary of Crépin) to the monumental Flora of the Orient ("Flora Orientalis") of Boissier. "Nastaran" is the Persian name of this rose on which is based his scientific name. Surprise; the description does not at all correspond to that of 'Nastarana' in gardening books, and moreover not to any other rose description I have met up to now. Imagine blooms disposed alternately (or rather in a spiral, as the alternate effect is produced by the flattening of the herbal specimens) along the canes on the wood of the year ( which lets us presume a prolonged or repeating blooming), the whole forming a kind of very elongated truss! Nothing to see of the broad panicles or clusters of the true Musk rose or the 'Nastarana' in commerce. A photo of the true 'nastaran' collected in Persia and described by Christ (they are conserved in the Boissier herbal in Geneva) well show these astonishing trusses, and also the fact that the summit of the truss can become a leafy shoot which continues its growth. Several years earlier [than Christ], the French botanist Crépin described the same trusses for his R. pissarti, which he dedicated to Pissart, the French gardener of the Shah of Persia, who had sent him herbal specimens. The phenomenon of the trusses is confirmed by the illustration of the article of Carrière re his Rosa pissarti, as well as by the herbal specimens colected repeatdely in Afghanistan (see floowing illustrations) and in Iran until the 1960s (see following illustrations). It seems that Carrière had living plants of this type come from Persia to France in the 1880s, but what happened to them and whether they had an influence on our cultivated roses has been ignored. His herbals have also not been found up to now. I remember to have seen in the gardens of Bagatelle, near Paris, such elongated inflorescences on rosas created by Louis Lens. And watching better, I ascertained that this tendency is not exceptional, especially at the end of the season on very higly repeating roses. A common point among all these roses: they are all reputed to have descended more or less far from the real Musk rose. Which affinities exist between the Musk rose and this Rosa moschata var. nastarana of the botanists? They are maybe simply geographical. As the Musk rose, "nastaran" is only found in gardens. But that does not resolve the question of its wild parents!
Article (website) (29 May 1999) La surprise de roses remontantes vient cependant à nouveau de Perse avec R. moschata var. nastarana décrite encore par Christ dans son Supplementum à la Flora Orientalis de Boissier, paru en 1888. Cette variété cultivée, tardive et remontante produit ses fleurs en fausses grappes très allongées composées d'inflorescences uniflores disposées en spirale tout le long de l'extrémité de la tige. Un phénomène analogue avait été décrit par Carrière quelques années auparavant chez son R. pissarti , mais je n'ai pu le confirmer par l'examen d'herbiers. Mais la var. nastarana étant à nouveau une variété cultivée, le problème des origines botaniques est reporté. Dans la récente Flora Iranica, le rhodologue polonais J. Zielinski apporte des éléments de solution en décrivant deux roses: 1° R. freitagii, une vraie rose sauvage d'Afghanistan aux petites feuilles rondes et luisantes, 2° ce qu'il appelle erronément R. moschata var. nastarana, qui présente toutes les caractéristiques d'un hybride entre R. freitagii et les formes occidentales de R. brunonii..... Cette seconde rose de Zielinski (une rose cultivée non remontante) ressemble comme une soeur à la vraie var. nastarana; elle en diffère principalement par deux détails: ses fleurs ne sont pas en grappes allongées, et ses stigmates (les parties réceptives des organes femelles) sont étagés dans le prolongement de la colonne des styles, comme chez R. brunonii et chez le R. moschata de G. S. Thomas , alors que chez la vraie nastarana, ils forment, comme chez R. freitagii un petit hémisphère au sommet de celle-ci . Ces caractères échangés tendent à confirmer les origines botaniques persanes de la vraie et de la fausse nastarana. ... Carrière .... nomme R. godefroyae une plante issue de graines envoyées de Perse aux établissements Godefroy-Leboeuf par Pissart, jardinier français du Shah de Perse. Cette rose a des affinités avec les roses Noisette, mais aussi peut-être avec un rosier du sud-ouest de la Chine proche de R. multiflora et connu actuellement sous le nom de R. multiflora var. cathayensis. C'est sans doute cette R. godefroyae ou l'une de ses soeurs de semis qu'Ellen Willmott montre au début du XXe siècle dans "The Genus Rosa" sous les noms erronnés de R. pissarti, ou R. nastarana. D'après des analyses génétiques en cours actuellement, cette rose de Willmott montre des affinités avec la rose de Chine 'Old Blush'.
Article (website) (29 May 1999) [English translation] The surprise of repeating roses comes again from Persia with R. moschata var. nastarana, described again by Christ in his Supplementum to the Flora Orintalis of Boissier, published 1888. This cultivated late repeating variety produces its blooms in false elongated trusses consisting of solitary inflorescences arranged spirally all along the extremity of a cane. A phenomen analogous to that described by Carrière a couple of years earlier with his R. pissarti, but which I could not confirm with an examination of herbals. But as the var. nastarana is now again a cultivated variety, the problem of the botanical origins is reported. In the recent Flora Iranica, the Polish rosarian J. Zielinski brings elements of a solution by describing two roses: 1° R. freitagii, a true wild rose of Afghanistan with small rounded and shiny leaves, 2° that which he erroneously calls R. moschata var. nastarana which shows all the characteristics of a hybrid between R. freitagii and the western forms of R. brunonii....This second rose of Zielinski ( a cultivated not-repeating rose) resembles the true var. nastarana like a sister; it differs mainly in two details: its blooms are not in elongated trusses, and its stigmata (the receptive part of the female organs) are staged in the prolongation of the column of the styles, like with R. brunonii and with R. moschata of G. S. Thomas, whereas with the truenastarana, they form, as with R. freitagii, a small hemisphere at the top of [the styles]. These modified characteristics confirm the Persian botanical origins of the true and false nastarana. ....Carrière ....named a plant issued from seeds sent from Persia by Pissart, the chief gardener of the Shah of Persia, to the Godefroy-Leboeuf nursery, as R. godefroyae. This rose has affinities with the Noisette roses, but is possibly also a rose of south-western China close to R. multiflora and known currently as R. multiflora var. cathayensis. It is no doubt this R. godefroyae or one of its sister seedlings which Ellen Willmott showed at the beginning of the XXth century in "The Genus Rosa" under the erroneous names of R. pissarti or R. nastarana. According to genetical analyses currently in process, this rose of Willmott shows affinities with the China rose 'Old Blush'.
Book (1981) Page(s) 61-62. R. 'Pissardii' The rose named R. pissardii by Carrière was found growing in Iran near Guilan on the Caspian by Pissard, Gardener to the Shah, and brought to Teheran to ornament the gardens there. (Rev. Hort. 1880, p. 314 and plate; 1888, p. 446). This rose is usually considered to be synonymous with R. moschata var. nastarana (see above) but judging from the description and figure it was a hybrid. The broad stipules shown in the plate are quite unlike those of any form of R. moschata, and the scent of the flowers, according to Carrière, was intermediate between that of a Tea rose and R. gallica. They were single. Neither of the roses introduced by Paul's nursery as R. Pissardii agree with Carrière's description and figure.
Book (1936) Page(s) 566. Pissardi (hybrid moschata) Carrière ? ; pure white, small, single, in clusters of 20-40, once-blooming, bright red elonagated-ovoid fruits, growth 8/10, climbing, 3 m., hardy.
Book (19 Oct 1911) Page(s) Vol. 1, Part II, p. 39. Includes photo(s). 11 — ROSA MOSCHATA, var. NASTURANA Christ Rosa moschata, var. nasturana : a typo recedit caule humiliori ; foliolis minoribus, ovatis, firmis, dorso glabris ; rhachi glabra, magis glandulosa ; floribus paucioribus; pedicellis bruneis, glabris, magis glandulosis. R. moschata , var. nasturana Christ in Boissier, Fl. Orient. Suppl. p. 229(1888). R. Pissarti Carrière in Rev. Hort. 1883, p. 314, fig. 62.
Stem not so tall as in the type ; prickles uniform, scattered, moderately robust, slightly hooked. Leaflets 5-7, smaller, ovate, 1-1½ in. long, firm in texture, green, very acute, glabrous on the back ; petioles glabrous, aciculate, very glandular ; stipules adnate with a lanceolate free tip, copiously margined with glands. Flowers much fewer than in the type; pedicels brown, glabrous, densely glandular. Calyx-tube narrowly oblong, naked ; lobes lanceolate, ½ in. long, slightly compound. Petals , styles and fruit as in the type.
This is a mere geographical variety of Rosa moschata Miller. It inhabits the mountains of Persia and was received at the Museum in Paris, in 1880, under the name of Rosa Pissarti. Pissart, who was gardener to the Shah of Persia at Teheran, brought the Rose to the notice of Carriere in a letter which was published, together with Carriere’s description, in the Revue Horticole . In it he relates how the Rose had originally reached Teheran from Guiland on the shores of the Caspian and had at once become popular in Persian gardens. Nastaran is its Persian name. Dr. Stapf states that it ascends the mountains of southern Persia to 8,000 feet. Dr. Christ says that there is another form of Rosa moschata , with small double purplish flowers, which was found by Dr. Haussknecht at Bebehan in southern Persia ; it was called by the natives Gul e Reschti , or the Rose of Rescht.
Book (1900) Page(s) 351. Rosa Pissardi. (Revue Horticole 1880, 314. f.62,63.) Hardy. 15-18 ft. high, with leaves and flowers like those of the Dog-Rose. Caspian Sea.
Book (1887) Page(s) 31-32. R. moschata...Nastarana...differs [from Rosa moschata Mill Dict. No. 13] by smaller, denser, acutely serrated glabrous and glaucous foliage, less pubescent highly glandular petioles, repeatedly emitting solitary flowers from the the side of the leaves of this year's shoots. Found in the province of Khorassan in Iran, between Meshed and Herat, and in gardens in Kirmanshah in the west, a tree less than 20' tall, called Nastaran in Persian (see Haussknecht [Dr. Carl Haussknecht, who later established an important Herbarium in Jena/Germany]) and called Gul e Reschti (Rose de Rescht) by the residents at Bebehan in southern Persia (Haussknecht, idem, but more tender, larger leaflets, slightly serrated, small full deep purple-pink ["purpureo" = not used in today's sense of purple; e.g. Christ defines R. gallica L. also as purpureo] blooms).
Magazine (16 May 1881) Page(s) 190-191. (2) Par suite d’une erreur typographique on a, en parlant d’un Rosier asiatique que nous avons dédié à M. Pissard, écrit Pissarti; c’est Pissardi qu’il fallait écrire. (Voir Revue horticole, 1880, p. 314.)
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