(1801)  Page(s) pl. 34.  Includes photo(s).
 
LA ROSE ANGLAISE BLANCHE, TIGE TRÈS ÉLÉVÉE. Rosa alba anglica altissima.
Calyce très-pinné. Ovaire Ovale. Pedoncule velu. Pétioles et rameaux garnis d’aiguillons, feuilles ovales acuminées et dentelées.
Calyce pluries pinnato; germine ovali; pedunculis crinitis; petiolis cauleque hispidis; foliis ovato-acuminatis dentatis.
Cette Rose parait être une degénération réillustrée de roses blanches fanées. C'est pourquoi ses fleurs sont plus grandes et sont intérieurement, lorsqu'elles éclôsent, d’un rouge qui, bientôt après, se dissipe.
Le calyce est garni de folioles multi-jonguées, couvertes de barbes rouges.
L'ovaire est oval, il est ainsi que le pedoncule aussi couvert de barbes rouges.
Les feuilles sont ovales acuminèes, elles sont en dessus d'un verd foncé, et en dessous d'un verd terne; leurs dents sont simples mais fort aigues. Les pétioles sont armés d'aiguillons pelus. Ceux de la tige et des rameaux Sont sur crochus. Cette fleur est remarquable par la hauteur et la finesse de sa tige; qui souvent excède de dix pieds celle de la rose ordinaire.
Voyez ma description économique et botanique des roses P. I; Page 71 — 73.
 

(1801)  Page(s) pl. 5.  Includes photo(s).
 
LE ROSIER FLEURS COULEUR D’ORANGE OU DE FEU.
Rosa punicea.
Fleurs simples, d’un orange monté en dedans, et d’un jaune d’ocre en dehors. Segmens du calice pourvus d’appendices filiformes, peu nombreuses.
Ovaire brillant, globuleux. Feuilles ovales renversées , terminées en pointe, sciées, luisantes. Péduncule et pétiole glabres.
Rosa punicea, calicibus semipinnatis, germinibus globosis, pedunculis glabris, foliolis ovatis glabris acute serratis, serraturis petiolisque parum glandulosis.
Le rosier à fleurs couleur d’orange ou de feu, porte des fleurs simples, composées de cinqpétales couleur d’ocre en dehors et d’orange monté, ou de couleur de feu en dedans: les styles et les stigmates sont d'un rouge brun foncé: les filets et les antères couleur de cire. La fleur, qui se montre à la fin du mois de mai et au commencement de juin, reste toujours un peu contournée. Les segmens du calice, bordés d’un léger duvet blanc, ont des appendices simples, filiformes sur les côtés, une appendice moyenne à leur pointe, et des poils verdâtres sur leur surface extérieure. Son ovaire globuleux, d’un vert clair, éclatant, s’amincit vers un péduncule court, du même éclat et de la même teinte. Ils sont glabres l’un et l'autre.
Les feuilles sont composées de cinq à sept lobes, sessiles, ovales renversés, sciés en dents aigues, souvent doubles et dirigées vers la pointe, d’un vert foncé, brillant en dessus, d’un vert clair, sans éclat, en dessous; les pétioles sont garnis en dessous de poils courts, et la pointe des stipules 'droits, légèrement sciés, se jette en dehors.
La tige et les branches sont armées d’aiguillons d’un brun clair. Ce rosier aime une bonne terre exposée au Midi et au Couchant. Se repro duisant par ses semences, il est très-probable que ce rosier forme une espèce particulière. Voy. ma descrip. bot. des roses. pag. 170.

(1801)  Page(s) pl. 19.  Includes photo(s).
 
LE ROSIER TOUJOURS FLEURISSANT A FLEURS COULEUR DE CHAIR. Rosa semper florens carnea.
Corolle médiocrement double, d'une couleur de chair foncée. Segmens du calice peu barbus. Ovaire ovale glanduleux. Feuilles d'un vert clair et brillant.
Rosa semper florens carnea, floribus pallide rubentibus, calicibus, semipinnatis, germine ovali, foliis ovali lanceolatis lucidis.
La fleur de ce rosier est d'une couleur de chair foncée, et la plupart du temps composée de quatre rangs de pétales cordiformes.
Les segmens du calice sont extérieurement pourvus de quelques glandes, de poils fins sur les bords et d'appendices déliées.
Les ovaires, oblongs avec étranglement dans la partie supérieure, sont déliés, glanduleux, et d'un vert clair
Les péduncules sont aussi glanduleux, et de la même couleur.
Les feuilles, légèrement colorées de‘rouge, quand elles sont jeunés, sont composées de trois ou cinq folioles ovales, terminées en une pointe allongée, médiocrement dentées, d'un vert clair en dessus, plus pâle en dessous, quand elles ont acquis leur accroissement. Leurs stipules sont petites et étroites.
Les pétioles sont épineux en dessous.
Ce rosier, à tous égards moins fin qùe celui du même nom à fleurs pourprées, fleurit de temps à autre pendant toute l'année. crip. des Roses. T. Il. p. 11 — 13.
 

(1801)  Page(s) pl. 31.  Includes photo(s).
 
GROSSE ROSE TÊTE DE PAVOT. Rosa papaverina major.
Fleur d’un cramoisi foncé. Calice composé de fines folioles. Ovaire globuleux. Feuilles glanduleuses, d’un ovale acuminé.
Flore pleno fusco-carmineo, calice pinnato, germine globiformi, glandulosis, foliis ovali acuminatis.
Cette fleur d'un cramoisi plein et foncé est d'une belle apparence, ses feuilles vers le dehors, sont tellement disposées, qu’elles lui donnent l'air d’une tête de Pavot dont elle a pris le noms.
Elle tire son origine de la rose de France Rosa gallica, car on l’a ramassée à Weissenstein dans la graine de celle-ci.
Les folioles de son calice sont larges, fines et. peu velues, son ovaire est globuleux, l’un et l’autre sont garnis de glandes ainsi que le pédoncule qui est épais et extérieurement armé d’ aiguillons très fins, les rameaux en ont très peu. Les feuilles sont d'un ovale acuminé et a fine dentelure, en dessus elles sont d'un verd de feuillage, en dessous, elles sont fort velues et d’un verd terne.
On trouve des détails plus amples dans ma description économique «et botanique des ‘roses I. Page 182. et 183.
 

(1801)  Page(s) pl. 8.  Includes photo(s).
 
LE ROSIER DE TOUS LES MOIS. Rosa omnium calendarum.
Ovaire ovale oblong, glanduleux. Péduncule glanduleux. Divisions du calice barbues. Pistile lanugineux, de la longueur des étamines. Pétioles garnis en dessous de glandes et d'aiguillons. Feuilles ovoïdes, pointues, sciées, et lanugineuses en dessous.
Germinibus ovalibus, pedunculisque glandulosis, foliis calicis minus pinnatis, pistillis lanatis, filamentis aequalibus, petiolis glandulosis subtus hispidis, foliis ovato-lanceolatis simpliciter dentatis subtus lanatis.
Cette rose plus épanouie que celle à cent feuilles, est double et moins montée en couleur que celle-ci. Elle croit à l'extrémité des branches, a des étamines velues, et fleurit pendant trois mois, à prendre du mois de mai.
Les segmens du calice, pinnatifides foliacés, ont partie des appendices simples, partie des appendices composées.
L’ovaire ovale-oblong est parsemé de glandes; et les péduncules plus courts, que ceux de la rose à cent feuilles, n’ont que des glandes pédiculées. Les pétioles ont des glandes brunes rouges, et en dessous des piquans ou des aiguillons.
Les feuilles, plus petites que celles de la rose à Cent feuilles, sont ovales et terminées en dents de scie. Les dents sont profondes, la plupart simples, dirigées vers le sommet de la feuille, et bordées de poils blancs. La partie supérieure est d'un vert d'herbe foncé, et l'inférieure d'un vert plus pâle.
La tige est armée d’aiguillons de diverses longueurs, en grande partie crochus; et les jeunes pousses, d’un vert clair, ont des aiguillons d'un vert rougeâtre. Voy. le Père de Famille de Munchhausen.V. 28.p. l, L'essai d'une descript. bot. des forêts, par Borkhausen p. 530. et Descript. des roses p. 151.

(1801)  Page(s) pl. 25.  Includes photo(s).
 
FRUITS DE ROSIERS....
5) Fruit du rosier blanc à fleurs doubles. C. III. No. 15. Ce fruit de couleur d'orange foncée tirant sur le rouge est ovale; dans la partie inférieure, s’alonge en diminuant vers-fla partie supérieure, et tient à un péduncule de moyenne longueur.

(1801)  Page(s) pl. 15.  Includes photo(s).
 
LE ROSIER BLANC A FLEURS DOUBLES. Rosa alba plena.
Segmens du calice ailés, terminés par une appendice foliacée ou en forme de feuille, et couverts extérieurement de poils rouges. Ovaire ovale, hérissé, glanduleux. Péduncules piquans. Pétioles garnis d'aiguillons en dessous. Folioles ovoïdes pointues.
Rosa alba plena, calicibus semipinnatis germinibus ovalis et pedunculis hispidis, foliolis subtus villosis, caule petiolisque aculeatis.
Cette rose, qui fleurit en juin, n'est que moyennement double, et a ses pétales un peu relevés. Ses anthères en' fer de flèche sont d'un jaune foncé.
Les segmens de son calice sont pinnatifides et rouges en déhors.
L' ovaire ovale est pareillement hispide parsemés de soies
Les péduncules sont armés d'aiguillons et de poils.
Les feuilles, composées de cinq à sept lobes ovoïdes, pointus, dentelés, d'un vert foncé en dessus, pubefcens et blanchâtres en dessous, sont attachés à un pétiole commun armé inférieurement, d' aiguillons courbés en déhors.
Les jeunes pousses de l'année sont pourvues d’aiguillons à écu rougeâtres. Voy. ma Descrip. écon. et bot. des RoSes p. 39 et 40. et Borckhausen p- 325
 

(1801)  Page(s) pl. 23.  Includes photo(s).
 
LE ROSIER BLANC INCARNAT A FLEURS DOUBLES. Rosa albo - rubicunda plena.
Fleur pleine, incarnat tirant sur le rouge. Calice ailé. Ovaire ovoïde, parsemé de poils rouges. Péduncules hispides. Branches et jeunes pousses glabres.
Rosa alba-incarnata flore pleno, calicibus pinnatis, germine ovato, pedunculis hispidis , surculis glabris.
Cette rose double, couleur de chair pâle, presque blanche en dehors, incarnat tirant sur le rouge en dedans, est de grandeur moyenne, et ses pétales demeurent ordinairement un peu recourbés sur eux-mêmes. Sa couleur analogue au teint des vierges lui a fait donner le nom de Rose belle fille.
Son calice, pourvu de plusieurs appendices, est parsemé de glandes pédiculées.
L’ovaire ovoïde, délié, vert clair, un peu pointu vers le péduncule est chargé de soies verdâtres, légèrement teintes de rouge.
Le péduncule, muni de deux et souvent de trois bractées, présente les mêmes caractères que l’ovaire.
Les feuilles, d’un' vert foncé en dessus, d’un vert plus pâle et nerveuses en dessous, sont ovales, sciées en grandes’dents et portées sur des pétioles armés inférieurement de petites épines un peu recourbées.
Les stipules sont longs, bordés de dents aigues et chargés de glandes rouges.
Les tiges de ce rosier sont foibles, et il sort rarement des surgeons de ses racines. Ce rosier ne doit pas être confondu avec un rosier de Damas qui lui ressemble beaucoup. Voy. ma Descrip. éc0n. et bot. des roses, part. I, P .II a.
 

(1801)  Page(s) pl. 40.  Includes photo(s).
 
ROSE FLAMANDE. Rosa belgica.
Fleur pâle médiocrement double calyce pînné, ovaire ovale, jets et pétioles épineux, feuilles ovales et acuminées.
Flore pleno mediocri pallido, calyce pinnato, germine ovato, petiolis surculisque aculeatis foliis ovali acuminatis.
Cette fleur est de moyenne grosseur, d'un rose pâle et a fort peu d'odeur, on l’apelle aussi la petite rose flamande: elle produit beaucoup.
Son calice est pinné.
Son ovaire est oval, le pédoncule un peu court et l'un et l'autre sont garnis de fines barbes.
Les feuilles sont d'un verd pré vers le haut, et clair vers le bas: et leur dentelure est simple: et elles sont au nombre de 5 à 7.
Les jets sont-garnis de nombreux aiguillons inégaux entre eux.
Voyez ma description etc. Page 63. I. partie.

(1801)  Page(s) pl. 4.  Includes photo(s).
 
LE ROSIER DE BOURGOGNE. Rosa Burgundiaca.
Fleurs doubles, petites, d’un cramoisi foncé. Ovaire à demi-ovoïde. Segmens du calice divisés. Péduncules unis. Pétioles cotonneux en dessus, hérissés en dessous. Tige et rameaux peu chargés d’aguillons.
Rosa Burgundiaca, flore pleno minori, colore carmineo, germinibus semiovatis, calycibus semipinnatis, pedunculis glabris, petiolis subtus paulum hispidis, caule mediocriter aculeato.
Les fleurs de ce rosier, qui sont petites, doubles, d’un cramoisi foncé, ont un peu la forme d’une renoncule, et fleurissent à la fin de mai et au commement de juin.
Les segmens du calice sont garnis sur leurs bords, en dedans et en dehors d’un léger duvet, et trois d’entre eux sont pourvus de deux ou trois appendices filiformes’ sur les côtés, et d’appendices foliacéesaleur sommet.
L’ovaire, qui est à demi-ovale, uni, d’un vert clair, se joint sans étranglement à un péduncule de la même couleur, quelquefois un peu rougeâtre et pourvu de poils glanduleux, solitaires.
Les feuilles, sont composées de trois, cinq et quelquefois de sept lobes sessiles, un peu rudes au toucher, sciés finemént et de biais, d’un vert foncé, sans éclat en dessus, et d’un vert clair, mat dans leur superficie inférieure, munie de nervures sensibles.
Les pétioles, pourvus de poils courts, sont ça et là hérissés en dessous, accompagnés de stipules étroits médicres, terminés en pointe courte et droite, et hordes de petites glandes. On ne trouve sur la tige et les branches, que peu d’ aiguillons solitaires.
Il semble qu’il y ait de ce rosier deux variétés, dont l’une plus grande a aussi les feuilles et les fleurs plus grandes et plus développées et l’autre plus petite, a des fleurs, dont les pétales sont confusement présses les uns sur les autres. Son nom dit assez quel est son pays natal. Voy. ma description bot. des Roses pag. 95. 99.