Book  (Jan 2000)  Page(s) 20.  
 
in The Gardeners Chronicle of 1863 is a story of a Belgian who obtained a tree peony with flowers so spectacular that he christened the plant 'Gloria Belgarum'

Article (magazine)  (Jan 1955)  Page(s) 12.  
 
An interesting sidelight on the period concerns a Belgian amateur who sowed seed in 1823, and in 1836 produced a flower so magnificent that he named it 'Gloria Belgarum.' He was so vain that he showed it only to his most intimate friends and so selfish that he did not want any to have propagations from it. He was reported to have kept two "enormous" dogs on guard over the plant night and day for nearly thirty years, but apparently, in spite of this, some scions were stolen and the plant was available in nurseries about 1861.

Magazine  (Jun 1933)  Page(s) 58.  
 
Les Floralies Gantoises en 1933 ....A côté des oeillets, un lot fort remarqué fut celui où M. E. Piedoye, horticulteur a Saint-Laurent-du-Var, avait groupé de fort belles pivoines arborescentes : 300 fleurs choisies parmi les meilleures variétés du commerce. Mais il convient de citer tout particulièrement 30 fleurs en 30 variétés non nommées, provenant des hybridations réalisées par l'exposant depuis 1919, et il nous a dit avoir 3.000 variétés de semis à l'étude.
Dans les variétés exposées, on voyait : Elisabeth, Comtesse de Tuder, Sawi, Gloria Belgarum, Jeanne d'Arc, Reine des Violettes, Athlète, Ville de Saint-Denis ; dans les pivoines du Japon : Daïkagura, Yaso Okina, Schundaï, Yoyo no Homare, Kumona Nishiki ; dans les hybrides de lutea : Souvenir du Professeur Maxime Cornu, La Lorraine, Surprise.

Book  (Apr 1907)  Page(s) 34.  
 
268. BELGARUM, GLORIA : P. moutan (Goethals )
(1) 1885, The Garden, Vol. 27, p. 33.
(2) 1899, L. Paillet Cat.

271. BELGII, GLORIA ; P ( Goethals)
(1) 1880, The Garden, Vol. 18, p. 74.

Magazine  (1870)  Page(s) 49.  
 
M. Joseph Baumann s'est rendu acquéreur de deux Pivoines en arbre, gains d'un semeur heureux de Gand, M. Goethals. Ces deux nouveautés ont fait grand bruit en Belgique. Le journal de l'Académie d'horticulture de Gand m'y allait pas de main morte. « Tout le monde, dit-il, amateur ou horticulteur, a couru voir et revoir ces Pivoines, et leur propriétaire doit avoir les oreilles littéralement rebattues des louanges qui lui ont été adressées à leur sujet et de l'admiration générale qu'elles ont excitée. » Ces deux nouvelles Pivoines s'appellent : Souvenir de Gand et Gloire des Belges.

Magazine  (Oct 1863)  Page(s) pl. 377.  
 
....la colossale P. Gloria Belgarum (T^e IX, PI. 313); et celle-ci, malgré son énorme volume, ne nous paraît nullement devoir laisser dans l'ombre les deux nouvelles variétés que nous figurons ci-contre (1)
(1) La P. Gloria Belgarum, bien qu'obtenue de semis depuis quarante ans tout-à-l'heure, n’est point encore dans le commerce. Son obtenteur, qui l’a bien multipliée, en exige une somme égale à son volume floral ! Or, cubez une circonférence de 0,80 en moyenne et mutlipliez le résultat par 20 fr., et vous aurez une idée du prix demandé.

Magazine  (Jan 1863)  Page(s) 5.  Includes photo(s).
 
Pivoine en Arbre.
Variété dite Gloire des Belges.
(Pæonia Moutan, var. Gloria Belgarum.)
Obtenue de semis par un zélé amateur gantois, M. Goethals, en 1823 ou 1824, elle a fleuri pour la première fois en 1836, et continué de fleurir les années suivantes, et chaque fois avec plus de luxuriance, d'ampleur et de vivacité de coloris que jamais. Ses énormes fleurs atteignent facilement un diamètre de trente centimètres; elles sont pleines dans toute l'acception jardinique de ce mot, et se composent d'innombrables pétales très amples, serrés, chiffonés, ondulés, crispés, lacérés, etc., où le rose vif, le rose tendre et le cramoisi se fondent en diverses et riches nuances; elles exhalent en outre une odeur remarquablement agréable.
[...] Esperons enfin que M. Goethals se décidera à enrichir le monde horticole de ce trésor, et qu'il comprendra qu'une plus longue persistance serait un véritable crime de lèze-majesté-florale.

Magazine  (1863)  Page(s) 35.  
 
Pæonia Moutan, var. Gloria Belgarum. — Pivoine Gloire des Belges. Acad. de Gand, 1863, page 1, ce. ic. — Obtenue de semis par un amateur gantois, M. Goethals, en 1823 ou 1824 (mais n’ayant pas encore été répandue dans le commerce), elle a fleuri pour la première fois en 1856, et continué de fleurir les années suivantes, et chaque fois avec plus de luxuriance, d’ampleur et de vivacité de coloris. Ses énormes fleurs atteignent facilement un diamètre de 50 centimètres ; elles sont pleines dans toute l’acception jardinique de ce mot et se composent d’innombrables pétales très-amples, serrés, chiffonnés, ondulés, crispés, lacérés, etc., où le rose vif, le rose tendre et le cramoisi se fondent en diverses et riches nuances; elles exhalent en outre, une odeur remarquablement agréable.

Magazine  (Jan 1862)  Page(s) pl. 313.  Includes photo(s).
 
PÆONIA MOU-TAN, VAR. GLORIA BELGARUM.
PIVOINE EN ARBRE, var. Gloire des Belges.
ÉTYM. Voyez ci-dessus, T^e VII, PI. 236, avec détails complets à ce sujet.
RANUNCULACEÆ § HELLEBOREÆ.
CHARACT. GENER. V. ibidem.
CHARACT. SPECIF. V. ibidem, cum synonymia et locis Auct. pluribus allatis.
PIVOINE-EN-ARBRE Gloire des Belges, HORT. Nostra tab. 313.

Dans notre septième volume (Planche 236, mars 1860), nous nous sommes livré, à l'occasion d'une autre charmante variété du même genre, la Pivoine Alexandre II, à quelques recherches mythologiques et philologiques sur les Pæoniæ; nous en avons donné une étymologie exacte et complète (ce qui n'avait jamais été fait); nous avons reproduit ce qui avait été dit avant nous sur ce magnifique genre de plantes tout-à-fait historiques, et y avons ajouté divers documents inédits. A ce travail nous renverrons le lecteur érudit, curieux (et avec raison!) de connaître ou de se rappeler la littérature scientifique, dont l'intérêt, selon nous, modifie agréablement la monotonie et l'aridité des détails purement botaniques: cette littérature qui fesait la consolation d'Ovide, dans son triste et lointain exil (Nobis etiam, eheu!.... Curæ casusque levamen! V.):
Sola comes nostræ persistit ILLA fugæ!
Sola nee insidias inter nec militis ensem,
Nec more, nec ventos, barbariemque timet!
La variété de la Pivoine arborescente qui fait le sujet de cet article est certainement la plus grande et la plus belle qui ait jamais été obtenue de semis parmi celles de cette espèce; ses fleurs, en effet, pleines dans le plus large sens de ce mot jardinique, ne mesurent pas moins de 0,75 à un mètre de circonférence (la figure ci-contre la représente aux 3/4 de ses dimensions naturelles). Le coloris offre différentes teintes de l'effet le plus agréable: le rouge, le cramoisi, le rose cerise et le rose tendre, etc.; et dans cet ordre, du centre à la périphérie, de la base jusqu'au sommet des innombrables pétales qui les composent, et, en outre, elles exhalent une odeur suave et très sensible.
M. Goethals, amateur, à Gand, propriétaire encore unique de cette merveille florale, l'a obtenue de semis en 1823-1824. Elle lui a fleuri pour la première fois en 1836, puis en 1837, et a ainsi continué chaque année jusqu'aujourd'hui, en se perfectionnant pour ainsi dire chaque fois davantage. Il lui en a été offert des prix considérables, et en rapport avec le mérite de la plante, mais il n'a pas encore accepté aucune offre de ce genre. Nous fesons toutefois des vœux, pour que l'honorable amateur se départisse de sa rigueur et dote enfin l'Horticulture de ce magnifique produit.
Cette véritable enfant gâtée de Flore, visitée et admirée par tant de personnes, est restée relativement peu connue, en raison sans doute de l'exclusivisme jaloux (et qu'on ne saurait blâmer, parce que tout véritable amateur le comprendra) où elle a été tenue. La presse horticole, à l'exception de deux ou trois articles, dans un journal d'horticulture de Gand, et dans un autre de Bruxelles, en 1856 et 1858, ne s'en est point occupée; et l'honneur d'en raviver le souvenir et surtout d'en publier la figure, avait été, et nous nous félicitons fort, réservé à l'Illustration horticole.
Son heureux propriétaire, qui a commencé à la multiplier, aime à rappeler qu'il a reçu un jour, en mai 1850, à son sujet, la visite de M. Von Siebold, qui, comme on sait, est fort compétent en la matière; et qu'à la vue de ces gigantesques fleurs, le célèbre voyageur se découvrit, dit-il, en lui affirmant qu'à la Chine, comme au Japon, il n'avait jamais rien vu de pareil. En 1851, M. Goethals en envoya quelques fleurs à M. Lindley, qui leur consacra une notice spéciale dans son excellent Gardener's Chronicle, et la proclama la plus belle et la plus grande Pivoine qu'il connût.
Nos lecteurs jugeront, par la figure exacte ci-jointe, bien que réduite d'un quart, si ces deux célèbres personnages ont eu raison dans les louanges qu'ils ont faites de la dite Pivoine: louanges auxquelles nous joignons sans restriction les nôtres, nous aussi, qui en avons jugé maintes fois de visu, de tactu, de olfactu; et, pour clore notre article, nous adressons à la Déesse des fleurs nos vœux les plus ardents, pour qu'elle daigne bientôt en orner les jardins. Ch. Lem. [Charles Lemaire]
CULTURE. (Plein Air).
Comme ses congénères, cette variété n'a rien à craindre des froids de nos climats; mais si l'on veut jouir de toute la beauté, de toute la fraîcheur de leurs fleurs, il est avantageux, comme le fait M. Goethals, dès la fin de mars, pour les abriter contre la grêle et les gelées tardives, de les couvrir de châssis mobiles, qu'on aère facilement, et qu'on remplace bientôt par une tente également mobile et à mailles claires, laquelle les protége et en prolonge la floraison. a. V. [Ambroise Verschaffelt]

Magazine  (Jun 1839)  Page(s) 205.  
 
Pivoine en arbre à fleur rouges. On parle d'un Pæonia arborea dont la fleur, monstrueuse, serait d'un beau rouge. Elle aurait été obtenue de semis à Gand, et nommé Gloire des Belges. Nous prendronds des informations et nous en publierons le résultat.