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Roses, Clematis and Peonies
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Description des Plantes Rares cultivées a Malmaison et à Navarre
(1813)  Page(s) 115.  
 
M. Boursault, dans un voyage qu'il vient de faire a Londres, s'est procuré un grand nombre de plantes , parmi lesquelles on voit le Pæonia albiflora à fleurs simples, la variété à fleurs doubles dont je donne la figure et deux autres variétés de la même plante , qui manquoient à nos collections.
Le Pæonia albiflora à fleurs simples est facile a distinguer de ses varietes: 1o par ses tiges , plus basses et plus feuillues ; 2° par ses feuilles, plus courtes, d'un vert plus foncé, ainsi que par ses folioles , plus larges et plus consistantes; 3° par ses fleurs simples ; 4° enfin par ses ovaires , qui sont glabres , tandis qu'ils sont constamment converts de poils dans toutes les varietes.
(1813)  Page(s) 25-26, pl. 9.  Includes photo(s).
 
PÆONIA DAURICA.

PÆONIA : caule herbaceo, foliis biternatis , subtus albidis , pubescentibus ; foliolis terminalibus trifidolobatis ; petiolis interne pilosis. Floribus digynis ; capsulis tomentosis.
Habitat In Siberia.

PLANTE vivace 5 haute d'un pied (3 decimètres) ; du collet de la racine s'élèvent plusieurs tiges de la grosseur d'une plume a écrire, pourvues à leur base de bractées dont les supérieures , plus grandes , sont concaves, de forme ovale , et inégalement fendues a leur sommet; a deux ou quatre pouces (8 centimètres) d'élevation, elles commencent à se subdiviser et à porter des feuilles.
FEUILLES alternes , droites, longues de six à sept pouces (18 centimètres), biternées, vertes en-dessus, blanchâtres en-dessous , garnies de poils courts, droits, et très-nombreux; les folioles terminales sont en général divisées jusqu'à leur milieu en trois lobes et quelquefois plus profondement; les laterales sont rarement entières, inégalement bilobées ou trilobées.
PÉTIOLES creusés intérieurement d'un sillon pro fond, garni sur les bords de poils courts, nombreux et très-distincts.
FLEURS simples, d'un rouge cramoisi, terminales, solitaires ou géminées, portées sur un pédoncule court.
CALICE composé de six ou sept folioles inégales, dont quatre ou cinq intérieures, orbiculaires , concaves en-dedans, diaphanes sur les bords; les autres, beaucoup plus longues, sont plus larges au sommet qu'à la base, et quelquefois divisées.
COROLLE composée de cinq ou huit pétales, inserée à la partie extérieure d'un disque charnu qui entoure les ovaires à la manière d'un anneau; pétales orbiculaires d'inégale grandeur.
ETAMINES nombreuses , fixées à la partie interiéure du disque , et séparées Ies unes des autres par de petits mamelons rougeâtres, partagés en deux par un sillon; filets courts, rouges dans leur moitié inférieure, blancs dans la supérieure; anthères droites, oblongues, se tournant en spirale lors de la maturité du pollen, s'ouvrant longitudinalement sur les côtés; poussière jaune.
PISTIL: ovaire, un ou deux ovales, couverts d'un duvet tomenteux, blanchâtre; style nul; stigmate membraneux, alongé, applati, arqué, de couleur rouge foncée.
FRUIT: capsule ovale, blanche, tomenteuse, surmontée par le stigmate qui persiste, marquee en-dedans d'une suture longitudinale par où elle s'ouvre en deux valves; rouge en-dedans, et garnie de poils.
GRAINES ovales de couleur rose, très-nombreuses, attachées au bord des valves , rangées sur une seule ligne.

OBSERVATIONS.
Le Pæonia Daurica (1) est originaire de Sibérie , d'où il a été envoyé en Angleterre par John Bell en 1790. On cultive cette nouvelle plante à Malmaison depuis 1810 seulement, et elle y a fleuri tous les ans dans le mois de mai.
Le Pæonia Daurica porte trois ou quatre tiges herbacées, hautes d'un pied (3 decimètres) , et terminées ordinairement par deux fleurs ; il est garni de feuilles droites et rapprochées qui lui donnent l'apparence d'un petit buisson. Les fleurs simples , d'un rouge cramoisi , offrent un aspect agréable.
Cette Pivoine, comme toutes les autres espèces du meme genre, est propre à l'ornement de nos jardins ; elle demande à être cultivée dans la terre de bruyère, et garantie du froid pendant I'hiver. Les fruits quelle porte cette année font espérer qu'on pourra la multiplier de graines et la repandre dans les autres jardins de France ou elle est encore inconnue.

EXPLICATION DE LA PLANCHE IX.
Fig. 1. Un fruit entier, de grosseur naturelle. 2. Capsule ouverte. 3. Une graine entière. 4. Idem coupée selon sa longueur, et indiquant la position et la grandeur de l'embryon.


(1) Andrewss. Botanist Repertory, tom. VII , tab. 486.
(1813)  Page(s) 1-4, pl. 1.  Includes photo(s).
 
PÆONIA.
Ordo naturalis, PAPAVERACEAE. Juss.
POLYANDRIA digynia. Linn.

CHARACTER GENERICUS.
Vid. Juss. gen. plant, pag. 234. — Gaertner de fructib. et seminib. tom. I. p. 309. tab. 65.

SPECIES.
PÆONIA MOUTAN.
Pæonia : caule suffruticoso , foliis biternatis, subtus glaucis , parce hirtellis ; follolis terminalibus, trifido-lobatis.
Habitat In Imperio Sinensi, ad Montem Ho-nan

ARBUSTE formant buisson , baut de quatre pieds (12 décimètres) feuillu des sa base.
TIGES : plusleurs , de la grosseur du doigt , droites , cylindriques , noueuses, recouvertes d'une écorce brune, presque lisse, entièrement depourvues de feuilles; les pousses seules de l'année en sont garnies.
FEUILLES alternes, ouvertes , biternées , longues de douze a quinze pouces (4 decimètres), d'un vert foncé en dessus, glauques en dessous, parsemées de quelques poils très-courts; folioles terminales divisées jusque dans leur milieu en trois parties, rarement plus profondement, les folioles laterales de forme ovale sont inégalement divisées dans leur moitie superleure , entières et inégales dans leur inférieure.
PÉTIOLES glabres , embrassant a moitie les tiges; convexes en dehors, marqués intérieurement d'un leger sillon , et de couleur rose.
FLEURS rouges , solitaires , terminales.
CALICE composé de huit ou neuf folioles , dont les extérieures, plus longues et inégales tant dans leur forme que dans leur grandeur, sont réfléchies; les intérieures ovales, aiguës et droites, sont quelquefois marquées de rouge a leur sommet.
COROLLE composée d'un très-grand nombre de pétales fixés sur un disque charnu, légèrement élevé. La forme de chaque pétale est oblongue; ils sont rétrécis inférieurement d'un rouge plus ou moins foncé, évasés dans leur moitié supérieure , rarement entiers dans leur limbe, et d'un rose pâle, souvent d'un blanc nacré.
ÉTAMINES nombreuses, situées entre les ovaires et la corolle, longues de de dix à quatorze lignes (5 centimètres); filets légèrement comprimés, rougeâtres, souvent blancs dans leur moitié supérleure; anthères droites, oblongues, s'ouvrant longitudinalement sur les côtés; poussière jaune.
PISTIL : ovaires six ou neuf, ovales , converts d'un duvet tomenteux et blanchâtre; style nul; stigmate membraneux, plissé en dehors, d'un rouge très-vlf.
FRUIT : cinq à neuf capsules longues d'un pouce (3 centimètres), couvertes de poils roussâtres, terminées par le stigmate qui persiste s'ouvrant longitudinalement en dedans, et renfermant cinq à sept ovules.

OBSERVATIONS.
Le genre Pæonia a été très-anciennement connu. Pline , qui l'a établi, lui a donné le nom du médecin grec Paeon, qui, pendant le siege de Troye, guérit Mars blessé par DIomede , et qu'on suppose s'être servi pour cette cure de suc de pivolne.
La plupart des espèces connues de ce genre sont originaires du nord de l'Europe. Celle que je viens de decrire est indigène de la Chine, et diffère essentiellement de toutes les autres pivoines , par ses tiges ligneuses. L'Afrique ni l'Amérique n'ont encore offert aux recherches des botanistes aucune espèce de ce genre.
C'est dans les montagnes de la province de Ho-nan que cette plante a été trouvée. On la cultive depuis plus de 1400 ans en Chine, sous le nom de Moutan, et c'est d'après les demandes réiterées de Sir Joseph Banks qu'elle a été apportée a Londres en 1794. Malmaison possède cette superbe plante depuis 1803 et ce n'est que depuis deux ans qu'on la trouve dans quelques uns de nos jardins où elle a été répandue par les soins de M. Bourseau, qui a forme, en peu d'années, un établissement aussi interessant par Ie nombre que par le choix des plantes qu'il y a rassemblées.
Cette nouvclle espèce de pivoine est généralement connue sous le nom de Pivoine en arbre. James Donn, à la page 134 de l'Hortus Cantabrigiensis , edition de 1809, lui a donné le nom de Paeonia arborea. Andrews, dans les planches 373, 448, et 463, du Botanist Repository, a figuré trois variétés de cette même plante, sous les noms de suffruticosa et de papaveracea. John Sims enfin, à la page 1154 du Botanical Magasine , I'a décrite sous le nom de Paeonia Moutan. J'ai adopté ce nom qui lui convient mieux que celui de suffruticosa ou ad'rborea, parce que c'est celui sous Iequel elle nous est parvenue , et qu'il est probable que des découvertes ultérieures nous feront connoître d'autres espèces ligneuses.
La beauté des fleurs du moutan, leurs formes variées, et I'odeur délicieuse qu'elles exhalent, l'ont fait rechercher des Chinois , chez qui elle est devenue I'objet d'une culture particulière. Elle fait sur-tout l'ornement des jardins des grands. Les cultivateurs donnent à cette plante mille formes diverses, et la multiplient par marcottes, par boutures, par les graines, et par le moyen de la greffe. Je n'entre ici dans aucun detail sur ce qui est dit de cette plante chez les Chinois; parce qu'il me semble qu'il y a beaucoup d'enthousiasme et d'invraisemblance dans ce qui en a été écrit (1).
On cultivé à Malmaison deux varietes du Pæonia Moutan. Je donné a la planche première de cet ouvrage I'une de ses variétés, et I'autre sera figurée à la planche vingt-trois.
Les moutans passent I'hiver en pleine terre , mais ils demandent à être garantis du froid par des cages vitrées qu'il faut avoir soin de couvrir de paillassons pendant les nuits où le thermometre descend à 0. Les moutans craignent aussi la grande humidité et un soleil trop ardent. Ces plantes , que nous cultivons en terre de bruyère, poussent chaque année des jets assez longs, mais leur majeure partie se flétrit, se dessèche, et meurt; d'où il résulte que I'accroissement annuel de cette plante ligneuse se reduit a deux ou trois pouces (7 centimètres). Nous n'avous encore vu multiplier les moutans que par les jeunes pousses qui partent des racines, et par les marcottes. L'un et I'autre moyen sont longs , et demandent les soins d'un jardinier habile. Le moutan le plus fort que nous ayons vu, a quatre pieds de hauteur (12 decimètres) et douze (3 mètres) de circonférence. Nous y avons compté, en mai 1812, treize fleurs , dont le parfum rappelle I'essence de rose. Quelque fort que s'oit cet individu , ses graines n'ont pas encore acquis le degré de maturité nécessaire à leur germination; mais I'observation semble indiquer qu'elles approchent chaque année de ce terme.

(1) Voyez les Memoires concernant I'histolre , les sciences , les arts et les moeurs des Chinois, par les missionnaires de Pékin , tom. Ill , pag. 461.

EXPLICATION DE LA PLANCHE I
Une branche de Pæonia Moutan.
(1813)  Page(s) 61, pl. 23.  Includes photo(s).
 
 PÆONIA MOUTAN. Var. b.

OBSERVATIONS.

La variete b du Moutan, dont je donne la figure à la planche XXIII, presente des différences sensibles qui n'ont pas échappé aux yeux des cultivateurs. II est facile de distinguer ces plantes d'après le port et les caractères suivants.
Le Pæonia moutan, dont j'ai donne la figure à la planche 1re de cet ouvrage, differe essentiellement de la variété b, 1o par ses branches, qui sont constamment moins grosses, moins longues, et dont les noeuds sont plus rapprochés; 2o par ses feuilles, plus petites et plus gréles dans toutes leurs parties, mais plus droites, et d'un vert obscur; 3° par les fleurs, aussi moins grandes, mais plus serrées et d'un rouge beaucoup plus foncé ; 4o enfin , par ses pétales, divisés moins profondément que dans la variete b, et dont le reflet est d'une belle couleur nacrée.
En août 1814, j'ai parcouru la riche collection des dessins qui se trouvent dans la bibliotheque de la Compagnie des Indes a Londres. Ce précieux dépôt renferme presque toutes les plantes de la Chine que nous cultivons ; et il est curieux d'observer, d'après ces dessins, que ces plantes viennent plus fortes dans notre climat que dans leur pays natal. Plusieurs dessins du Moutan que j'ai vus m'ont constamment offert la plante dont j'ai donne la figure à la planche 1re de cet ouvrage. La variete b, qui deja est très-repandue en Angleterre, auroit-elle donc été obtenue en Europe? Depuis plusieurs années je cultive plusieurs pieds de Moutan a Malmaison et a Navarre; ils n'ont jamais montre que très-peu de différence dans la couleur des pétales ; cependant je pense qu'ils sont susceptibles d'en offrir de très-grandes. Le premier pied de Pæonia moutan apporté à Londres a donne quelques graines dans le jardin de Kew, où elles ont germé. Cela nous donne la certitude de multiplier ces plantes magnifiques par les graines , aussitôt qu'on les cultivera dans le midi de la France et dans l'ltalie.

EXPLICATION DE LA PLANCHE XXIII
Fig. 1. Une capsule bien formée , mais dont les graines ne sont pas parvenues à un degré de maturité parfaite.
(1813)  Page(s) 114-115, pl. 47.  Includes photo(s).
 
PÆONIA ALBIFLORA flore pleno. (1)

PÆONIA : caule herbaceo , foliis glaberrimis , nitidis , superioribus simplicibus ternisve , inferioribus biternatis; foliolis ovali-lanceolatis; petalis linearibus oblongisve , apice insequaliter dentatis vel partitis; capsulis recurvatis, pilosis.
Habitat in Siberia.

PLANTE vivace, haute de trois pieds (1 mètre) , glabre sur presque toutes ses parties; produisant, du collet de sa racine, plusieurs tiges de la grosseur du petit doigt, cylindriques , et d'un rouge plus ou moins foncé.
FEUILLES alternes, longues d'un pied (3 décimètres); biternées, excepte les supérieures, qui sont simples ou ternées; chaque foliole a une forme lancéolée, l'intermédiaire seule est bi ou trilobée^; toutes sont d'un vert foncé, luisantes en-dessus, d'un vert pâle en-dessous et marquées de veines très-nombreuses.
PETIOLE commun, long de deux à trois pouces (7 centimètres), renflé à sa base, creusé en gouttière intérieurement, pétioles partiels plus courts et plus minces que le pétiole commun, légèrement
comprimés sur les côtés, convexes en-dehiors , creusés intérieurement en gouttière.
FLEURS terminales, doubles, d'un blanc de neige, de quatre à cinq pouces (5 centimètres) de diametre et d'une hauteur égale.
CALICE infère, généralement forme de trois folioles orbiculaires, d'inégale grandeur, refléchies , concaves, echancrées au sommet et souvent munies d'une pointe molle.
COROLLE composée d'un grand nombre de pétales longs d'un pouce et demi à deux pouces (5 centimètres) de largeur et de forme inégales; les intérieurs sont, en général, lineaires, entiers, et rarement divisés en deux a leur sommet; les extérieurs, plus larges, sont tantôt oblongs, tantôt cuneiformes, inégalement divisés à leur limbe, et quelquefois teints d'une légère couleur rose.
ETAMINES très-nombreuses , plus courtes que les pistils , attacheés sur un réceptacle légèrement convexe qui entoure les ovaires; filets courts , blancs; anthères jaunes, droites linéaires, comme tournées en spirale , s'ouvrant sur les côtés.
PISTIL: trois ou cinq ovaires, comprimés , dun rose vif, et recouverts d'un très-grand nombre de poils blancs, doux au toucher; style nul; stigmate alongé, membraneux , de couleur rouge, convexe en-dehors, sillonné en-dedans.
FRUIT: trois ou cinq capsules de même forme et de même couleur que les ovaires, mais plus grosses, uniloculaires, dehors, applaties en-dedans, et marquées d'un sillon longitudinal par où elles s'ouvrent. Graines au nombre de six ou huit, fixées aux bords internes des valves sur une seule ligne, ovales, blanches, et comme implantées sur un receptacle charnu.

OBSERVATIONS.
Le Pæonia albiflora (2) est originaire de Sibérie. En 1784, il a été portée en Angleterre, où on en cultive plusieurs variétés. Cette plante est encore rare aujourd'hui dans les jardlns , et ce n'en qu'en 1811 que j'ai pu me procurer la variété à fleurs doubles dont je donne la figure a la planche XLVII.
M. Boursault, dans un voyage qu'il vient de faire a Londres, s'est procuré un grand nombre de plantes , parmi lesquelles on voit le Pæonia albiflora à fleurs simples, la variété à fleurs doubles dont je donne la figure et deux autres variétés de la même plante , qui manquoient à nos collections.
Le Pæonia albiflora à fleurs simples est facile a distinguer de ses varietes: 1o par ses tiges , plus basses et plus feuillues ; 2° par ses feuilles, plus courtes, d'un vert plus foncé, ainsi que par ses folioles , plus larges et plus consistantes; 3° par ses fleurs simples ; 4° enfin par ses ovaires , qui sont glabres , tandis qu'ils sont constamment converts de poils dans toutes les varietes.
Le Pæonia albiflora, et sur-tout ses variétés, méritent I'attention des cultivateurs, et sont dignes d'occuper le premier rang parmi nos plantes d'agrément. Leurs fleurs , qui contrastent agréablement avec celles de nos pivoines ordinaires , sont d'un blanc de neige pur, ou jaunâtre, ou melé de rose.

EXPLICATION DE LA PLANCHE XLVII
Une branche du Pæonia albiflora.


(1) Andr. Botanist repos. tab. 612
(2) Wild. Sp. pl. tom. II, p. 1222
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