La rose « Hélène Féraud » est une création de la maison hollandaise Jan Spek B.V. en activité depuis 1890.
L’annonce publique de sa création a été faite le 2 novembre 1975 dans le cadre de « L’année internationale
de la femme » décrétée par les Nations Unies.
C’est à l’occasion de l’ouverture solennelle du 30ème Congrès Mondial de la Jeune Chambre Internationale (O.N.G. des Nations Unies) en présence de 4.320 délégués représentants 98 nations rassemblés dans le Grand Auditorium du Centre International des Congrès d’Amsterdam que l’annonce en fut faite par les représentants des rosiéristes hollandais, lors de sa remise à Madame Hélène Féraud, en sa qualité de First Lady de la J.C.I. et de sa remarquable implication à ce titre.
La séance était présidée par Jean-Claude Féraud, Président Mondial de la Jeune Chambre Internationale et premier français élu à ce poste. Elle était honorée de la Présidence d’Honneur du Prince Claus von Amsberg, Prince Consort de la Reine Beatrix des Pays-Bas, et de la présence de Monsieur Ivo Samkalden, Bourgmestre d’Amsterdam, ancien Ministre de la Justice et de l’Intérieur. Monsieur Olivier Stirn, Secrétaire d’État aux Affaires Étrangères y représentait le Président Valéry Giscard d’Estaing, Président de la République Française alors que figuraient également parmi l’assistance les représentants du Corps Diplomatique.
Le thème du Congrès était « L’Homme et son Environnement ». Il permit de faire la synthèse des travaux des Jeunes Chambres Économiques nationales et d’étudier les conséquences sur l’environnement futur de la pollution, de la surexploitation des ressources naturelles minières, agricoles et marines, de la concentration urbaine ainsi que de la désertification des campagnes et de la surpopulation.
Ce fut la première fois que les problèmes du développement durable furent abordés sur un plan mondial ce que salua en particulier le Prince Claus en sa qualité de Président du W.W.F., Fonds Mondial pour la Nature des Nations Unies ainsi qu’au nom de Monsieur Kurt Waldheim, Secrétaire Général des Nations Unies qui s’était fait en outre représenter par son compatriote autrichien Monsieur Bernt Müsil. Il souligna le rôle pionnier d’une telle démarche en émettant le vœu qu’elle inspire les responsables politiques afin qu’ils accordent enfin à l’environnement la place essentielle qui devait être la sienne. Il insista enfin sur le fait que l’écologie étant l’affaire de tous, au-dessus de toute question partisane, le rôle des jeunes responsables rassemblés pour ce Congrès Mondial était exemplaire et porteur d’espoir pour que survive notre monde.