Book  (1936)  Page(s) 608.  
 
Ricard, Mme. Louis (hybrid bourbon) Duboc 1892; pale purple-pink, vivid center, large, well double, broad petals, solitary, fragrance 7/10, thick buds, wrinkled foliage, growth 7/10, climbing.

Magazine  (Sep 1910)  Page(s) 141.  
 
A Propos de Synonymes
Lors de notre visite à la charmante roseraie de M. Ph. Boutigny, à Rouen, nous avons remarqué deux roses qui nous ont paru avoir une certaine analogie. Aussi, dès notre retour, nous avons tenté d’élucider la question en faisant des comparaisons non seulement d’après les descriptions trouvées sur les catalogues, descriptions qui naturellement sont empruntées à celles des obtenteurs lors de la mise au commerce de leur gain, mais encore par comparaison des fleurs. Déjà à Rouen nous avions pu nous rendre compte de la ressemblance des roses en question et, du reste, plusieurs connaisseurs avaient émis la même opinion que nous.
Rentrés à Suisnes, nous avons été plus à l’aise pour nous instruire, et voici les remarques que nous avons faites et donnons en toute sincérité aux lecteurs du Journal des Roses. Nous serions très heureux que cette affaire soit tirée au
clair afin de rendre à César ce qui ap partient à César.....
2° Madame Louis Ricard (Bourbon), a été mise au commerce par Duboc en 1892, ainsi décrite : Grande, pleine, rose pâle, centre vif. Or; en 1893, Ph. Boutigny lança la va riété Madame Edmond Laporte, provenant de feu Garçon, comme obtenteur, en la décrivant comme suit : Grande, pleine, revers des pétales, pétales rose, centre argenté. Mise à côté l’une de l’autre, on ne trouve aucune différence dans le coloris ni le mode de végétation.
C’est donc encore une synonymie.
On se trouve ainsi en présence de quatre variétés de provenance rouennaise, mises au commerce par deux rosiéristes de la même localité et qui, en réalité ne font que deux sortes différentes.
Quelle en est la raison?... C’est assez difficile à dire, mais, cependant, il pourrait se faire que, lors de la vente des rosiers cultivés par Garçon, les deux vendeurs des roses précitées ayant acheté des lots divers il se soit trouvé que les variétés dont il est fait mention aient été attribuées par erreur à l’un et l’autre des acquéreurs. La chose ne peut s’expliquer autrement, car il serait bien rare qu’il n’y ait pas des caractères dissemblables dans ces synonymies, si petits soient-ils, car jamais, croyons-nous deux semis se sont ressemblés d’une façon absolue. A. COCHET.

Book  (1899)  Page(s) 113.  
 
Madame Louis Ricard, HR, Duboc, 1892, rose pâle

Magazine  (Nov 1892)  Page(s) 168.  Includes photo(s).
 
Madame Louis Ricart