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Bulletin de la Société royale de botanique de Belgique
(1883)  Page(s) 45-8.  
 
Note sur le Rosa Anemonaeflora Fortune par François Crépin.
L'administration du Jardin botanique de Saint-Petersborg a bien voulu me confier la riche collection des Roses de l'herbier général de cet établissement. Parmi les précieux matériaux de cette collection, j'ai trouvé plusieurs exemplaires à fleurs simples du Rosa anemonaeflora Fortune provenant d'un semis de graines reçues de la Chine méridionale. Ces échantillons sont peut-être antérieurs à la découverte de la forme à fleurs doubles faite par Fortune en 1845.
Il y a quelques années, j'avais eu l'occasion de voir, dans les herbiers de St-Petersbourg, de Vienne¹, de Delessert et du British Museum, des spécimens à fleurs doubles distribués par Fortune; j'avais vu la même forme cultivée à l'établissement Van Houtte, à Gand. La duplicature de la fleur ne m'avait pas alors permis de rapporter cette espèce à sa veritable section; je m'étais imaginé qu'elle faisait partie de la section des Indicae. Si, à cette époque, j'avais pu consulter les descriptions données par Lindley en 1847 (Journal of the Horticultural Society of London, t. II, p. 326) et par M. Hérincq en 1849 (Revue Horticole, 3° sér., t. III, pp. 281-283), je n'eusse pas versé dans cette erreur.
Le R. anemonaeflora appartient à la section des Synstylae. Il constitue un type bien distinct, qui doit se placer entre le R. microcarpa L., et le R. moschata Mill. Il se distingue de toutes les Synstylae asiatiques par ses feuilles ramusculaires trifoliolées. Sur les tiges, les feuilles peuvent être quinquéfoliolées.
Voici une description faite sur les matériaux que j'ai eus sous les yeux.

Rosa anemonaeflora Fortune.
Arbrisseau. Arbrisseau probablement plus ou moins grimpant.
Tiges. Tiges et branches grêles, plus ou moins flexueuses, à écorce verdâtre, à aiguillons assez rares, épars, petits, et un peu crochus, entremêlés çà et là de soies courtes à pointe glanduleuse.
Feuilles. Feuilles caulinaires 3-5-foliolées; les ramusculaires 3-foliolées. Stipules longuement adhérentes au pétiole, toutes à ailes très-étroites, finement et superficiellement denticulées, à oreillettes sétacées, étalées-divergentes. Pétioles glabres, munis de très-fins aiguillons crochus et de quelques glandes. Folioles assez coriaces, ovales-elliptiques, longuement acuminées, arrondies et un peu atténuées à la base, à pétiole assez apparent, glabres sur les deux faces, à dents simples, fines, très-superficielles et ascendantes.
Inflorescence. Fleurs réunies en corymbe pluri ou multiflore, portant à sa base des feuilles unifoliolées et à son sommet des bractéoles très-étroites, ciliées-glanduleuses, devenant probablement caduques à la maturité. Pédicelles plus ou moins longs, grêles, lisses ou un peu hispides-glanduleux. Réceptacles florifères très-petits, étroitement elliptiques (dans la plante à fleurs doubles, le réceptacle est campanulé par suite de la duplicature), lisses. Sépales très-étroitement lancéolés, terminés par une pointe effilée, ciliée-glanduleuse, entiers, glabres et lisses sur le dos, à bords églanduleux, réfléchis après l'anthèse et probablement caducs (dans la plante à fleurs doubles, les sépales sont plus courts, les extérieurs munis de petites pinnules). Corolle petite, à pétales (probablement blancs) étroitement obovales. Styles formant une colonne grêle, pubescente, égalant les étamines. Réceptacle fructifère (probablement très-petit)...
Floraison...
Air de dispersion. Jusqu'à présent, on n'a pas encore de renseignements précis sur la région de la Chine où l'espèce croit à l'état spontané.

Le R. anemonaeflora se rapproche du R. microcarpa Lindl. par ses folioles coriaces à dents très-fines, mais il s'en distingue par ses stipules adhérentes et non libres, par ses feuilles ramusculaires toutes 3-foliolées et non 7-5-3-foliolées, par ses sépales entiers et non abondamment pinnulés, par sa colonne stylique grêle et plus allongée.
Ses feuilles ramusculaires 3-foliolées et la forme de ses dents ne permettent pas de le confondre avec aucune des variétés du R. moschata Mill.
Par ses feuilles 3-foliolées, il se rapproche du R. setigera Mich, dont il se distingue par la forme et la texture tout à fait différentes des folioles et par bien d'autres caractères qu'il est superflu de détailler.
J'aurais pu tenir compte ici des soies glanduleuses qui existent sur les axes du R. anemonaeflora, mais je considère ce caractère comme trop secondaire pour le faire ressortir.
Le R. anemonaeflora enrichit la section du Synstylae d'un type nouveau. [...]

(1) Dans l'herbier de Vienne, il y a, en compagnie d'un échantillon de Fortune, un vieux spécimen procenant de l'herbier de Portenschlag muni d'une étiquette portant:  « W. N° 997. Rosa semperflorens Sp. var. persicifolia. »
(1883)  Page(s) 6.  
 
Charlemagne, H.P., Oger, 1863, Rouge cerise..moyenne
(1883)  Page(s) 6.  
 
Charlemagne, Bourbon, Dorisy, 1846, Rose incarnat tendre...moyenne
(1876)  Page(s) 253.  
 
"Rapport sur les Rosiers d'Europe de l'herbier de Linné" par M. J-G. Baker... (notes de septembre 1864)...
R. centifolia L. ...Aucher-Eloy, no. 4486 [Theodor Kotschy, "Plantae Perse bor"., 1843], a distribué un rosier venant d'Ispahan, à fleurs presque simple, mais rien ne dit s'il est pris dans les cultures ou à l'état sauvage. M. Boissier, dans sa flore d'Orient, ne fait aucune mention de ce no. d'Aucher-Eloy.

Translation: "Report on the European Roses from the herbarium of Linnaeus" by Mr. J-G. Barker... (notes from September 1864)...

R. centifolia L.
...Aucher-Eloy, no. 4486 [Theodor Kotschy, "Plantae Perse bor"., 1843], distributed a rose coming from [the Persian town of] Ispahan, with flowers almost simple, but nothing has been said about whether it was a cultivated or found in the wild. Mr. Boissier, in his flowers of the East ['Flora Orientalis'], makes no mention of this number of Aucher-Eloy's.
(1867)  Page(s) 57.  
 
R. trachyphylla [Rau]. Folioles doublement dentées, glabres, munies de glandes sur les bords et les nervures.
...Blondaeana. Pétiole glanduleux; folioles glabres; pédoncules glanduleux; urcéoles glabres.
R. Blondaeana Ripart in Déségl. Monogr.., p. 93; Crép. Bull. de la Soc. roy. de Bot., I, p. 39.
Habit les buissons du Luxembourg et des environs de Coblence (Wirtgen !) ; les variétés arvatica et Blondaeana, près de Rochefort (Crépin !).
[Description of R. trachyphylla] Arbrisseau de taille moyenne. Aiguillons des rameaux sous-stipulaires et crochus. Folioles rigides, variables de forme, ovales, aiguës ou obtuses, glabres des deux côtés, doublement dentées, à nervures et dentures glanduleuses. Fleurs solitaires ou peu nombreuses, très-grandes et d'un rose brillant, très-belles, munies de larges bractées. Urcéoles ovoïdes. Sépales hérissés-glanduleux, pinnatifides. Fruit ovoïde.
(1876)  Page(s) 244.  
 
[From the article "Catalogue raisonné ou énumeration méthodique des espèces du genre Rosier, pour l'Europe, l'Asie et l'Afrique, spécialement les Rosiers de la France et de l'Angleterre" by Alfred Déséglise, pp. 176ff]

Gallicanae....B) Styles libres, hérissés ou glabres...
51. R. incarnata Miller, dict., no. 19, trad. franç., VI, p. 327; Boreau, l.c., éd. 2, no. 663, éd. 3, no. 826; Déséglise, l.c., p. 72, extr., p. 32; Fourreau, l.c., p. 75; R.laevis Boullu, in litt.
Hab. Juin, Bois. - France. Cher: bois de Marmagne! bois de Contremoret près Bourges! bois de Givráy, commune de Trony (Ripart); - Loir-et-Cher: Cheverny, Fontaines en Sologne (Boreau, flore); - Rhône: Tassin à Méginant, Marcy (Boullu), Charbonnière, Dardilly (Chabert); - Haute-Garonne: Toulouse à Colomiers (Timbal-Lagrave).- Suisse. Cant. de Génève: bois des Frères, près de Génève!
(1871)  Page(s) 323-324.  
 
...M. Savatier, médecin de la marine française, vient de rentrer en France après un séjour de six ans au Japon. Lors de la fondation de l'arsenal d'Yokoska, il fut attaché comme médecin à la colonie d'ouvriers français établie dans le but de perfectionner les japonais dans l'art des constructions navales. Malgré les labeurs de son service médical, le Dr Savatier trouva le moyen de s'occuper activement d'histoire naturelle. En botanique, ses récoltes des années 1867, 1868,1809, 1870 et 1871 s'élèvent à 1800 espèces représentées par 15,000 échantillons au moins. C'est plus de la moitié de la flore du Japon.....
Grâce à l'extrême obligeance de M. Franchet, nous avons éternisa même d'étudier la riche collection de Roses japonaises recueillies par M. le Dr Savatier. Parmi ces Roses, il en existe une espèce tout à fait nouvelle et que MM. Franchet et de Rochebrune ont nommée Rosa Luciae. Nous croyons devoir en faire la description.
Rosa Luciae Franch. et Rochebr. ; R. Wichuraiana Crép. olim in Herb. reg. Berol.
Ramuscules florifères flexueux, souvent en zigzag, glabres, à aiguillons crochus, irrégulièrement géminés sous les feuilles. Folioles 5-7, ovales, ovales-elliptiques, ou ovales-suborbiculaires, arrondies ou brièvement atténuées à la base, glabres, assez épaisses et coriaces, plus pâles en dessous, à dents simples, assez larges et brièvement mucronées; les folioles des feuilles inférieures et moyennes brièvement aiguës ou obtusiuscules, celles des feuilles supérieures brièvement acuminées. Stipules toutes étroites, à bords finement denticulés, plus rarement fimbriés, à dents ou cils plus courts que la largeur des ailes stipulaires, à oreillettes étroites, longuement acuminées, divergentes. Pétioles glabres, finement aiguillonnés, un peu glanduleux. Bractées promptement caduques, finement denticulées ou entières, les secondaires dépassant la moitié inférieure des pcdicelles. Inflorescence très-variable, tantôt très-développée en panicule pyramidale, tantôt corymbiforme et pauciflore. Pédicelles florifères roides, glabres, rarement un peu glanduleux. Réceptacle florifère petit, ovoïde ou ovoïde-arrondi, glabre. Sépales ovales ou ovales-lancéolés, souvent entiers, ou les extérieurs munis de 1-2 pinnules, réfléchis après la floraison et caducs. Corolle assez petite, blanche, à pétales assez larges et obovales. Disque plus ou moins saillant. Styles velus, réunis en une colonne assez épaisse égalant les étamines. Réceptacle fructifère sphérique.
Hab. — Haies autour de Jokohama (Nippon). Cette espèce, qui paraît constituer un arbrisseau grimpant, se distingue nettement du R. multiflora Thunb. par de nombreux caractères. Nous en avions déjà vu des échantillons recueillis par Wichura et conservés dans l'herbier royal de Berlin. Nous avons cru devoir abandonner le nom que nous avions imposé à cette espèce pour lui laisser celui qui rappelle le souvenir de Madame Lucie Savatier. Cette dame courageuse n'a pas craint d'accompagner son mari dans l'extrême Orient, où elle s'est associée avec beaucoup de zèle et d'activité aux recherches scientifiques de l'heureux et infatigable explorateur du Japon.

Translation: We had already seen specimens collected by Wichura and preserved in the herbarium of the Royal Berlin. We thought it necessary to abandon the name that we had imposed on this species to give him one that commemorates Mrs. Lucie Savatier. This brave woman was not afraid to follow her husband in the Far East, where she teamed with great zeal and activity in scientific research of the happy and tireless explorer of Japan.
(1876)  Page(s) 204.  
 
2. R. thyrsiflora Leroy! R. intermedia Carrière, revue horticole, XVII (1868), p. 270 (non Bosc) ; Crépin, l. c., p. 123; R. Wichurae K. Koch, wochens., n° 26 ? (1869).
Icon. Revue horticole, XVII, fig. 29 et 30.
Hab. — Le Japon ! Non la Chine, comme le dit M. Carrière.
Obs. La description qui a été faite dans la Revue horticole, prouve bien de la négligence de la part de son auteur! Des mots ronflants pour étourdir le vulgaire, des détails impossibles, et les caractères principaux sont passés sous silence! M. Crépin, l. c., a refait la description de ce rosier.

Hab. — Japan ! Not China, as Mr. Carrière says.
Obs. The description given in the Revue horticole proves the negligence on the part of its author! High-sounding words to stun the vulgar, impossible details, and the main characters are ignored! M. Crépin, l. c., has re-described this rosebush.
(1876)  Page(s) 176.  
 
R. Thyrsiflora Leroy! R.Intermedia Carrière, revue horticole, XVII (1868), p. 270 (non Bose) ; Crepin, I. c., p.125 ; R Wichurae K. Koch, wochens., no 26 ? (1869).
Icon. Revue horticole, XVII, fig. 29 et 30.
Hab. – Le Japon! Non la Chine, comme le dit M. Carrière
Obs. La description qui a été faite dans la Revue horticole prouve bien de la négligence de la part de son auteur! Des mots ronflants pour étourdir le vulgaire, des détails impossibles, et les caractères principaux sont passés sous silence! M. Crépin, l. c., a refait la description de ce rosier. » 
 
(1886)  Page(s) 192-195, Vol. 25, Part 2.  
 
[In ROSAE SYNSTYLAE. STUDIES OF THE ROSES IN THE SECTION SYNSTYLAE, by François Crépin]
Rosa tunquinensis Crép. Pyramidal inflorescence, ord. many-flowered, with 2-8 leaflet leaves, with lanceolate bracts, foliacious at the top, finely denticulated, persistant...elongated buds, ovoid...lanceolate sepals, unarmed, long, pointed....styles pubescent; leaves, average flowering stem and in the middle of the cane, 7 leaflets... oval, ord. rounded at the base, more or less pointed, pubescent or almost glabrous, with large teeth; adnate stipules, finely toothed; prickles ord. paired. Hab. - Tonkin and China.
...M. l'Abbé Bon collected specimens for Le Jardin des Plantes in Paris... 1882...the samples collected in 1884 and 1885 had pink or red flowers, more or less double, others white and single. The name in the vernacular is Tàm Xuȧn, that is to say, Flower of Spring.
R. tunquinensis is, par excellence, a species with pyramidal inflorescence, of which the panicle when it is well developed, offers the greatest number of leaves in the whole section....
The leaflets are pubescent on both faces or only slightly pubescent on the mid-rib; the pedicels and the receptacles are pubescent or glabrous, smooth or glandular; the axis [shoots] can be pubescents all over in the inflorescence. The stipules are toothed, same as the bracts. The flowers are sometimes rather small, sometimes of average size. The specimens with double flowers without a doubt come from cultivated lands...The flowers are larger than on the wild plant, with larger receptaces....the pubescence is more abundant on the shoots, on the pedicels and on the receptacles. This species which appears quite distinct presents some traits that resemble R. moschata by the form of its buds and its septals, by the number and the form of its leaflets, but is distinguishes by its type of inflorescence, by its bracts which are presistent, by its denticulated stipules, and by its paired prickles. It is distinguished from R. luciae by its many-flowers inflorescence that is more leafy, by its foliaceous bracts near the tops, ....R. tunquinensis, the species that M. l'Abbé Bon collected only in the Tonkin, does it exist in China? I believe that one can respond affirmatively to this question. In 1880 I said that M. Callery collected in China, in 1884 [sic], R. luciae. I reviewed the samples from M. Callery, preserved in the Herbarium of Le Jardin des plantes in Paris, and I reckon that they will be found not to be R. luciae or R. multiflora ...but rather R. tunquinensis. Likewise in 1880 I reported on R. moschata collected from around Whampoa and Hong Kong by Hance that he distributed under the name R. moschata var. brunonii.. These roses, as I have said, have caused me much embarrassment in the determination of the species...Today, I believe they represent R. Tunquinensis. I hope that the new material that I have requested from the botanical garden of Whampoa will permit me, later, to completely clarify this question of species identification....
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