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Roses, Clematis and Peonies
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Almanach des Roses, dédié aux dames
(1811)  Page(s) 25.  
 
Celui qui fait l'ouverture et la clôture de ce théâtre de Flore, est le Bengale, connu sous les noms latins de Rosa diversi folia, Semper florens, Bengalensis et Sinensis.
Bengale à Fleurs très-doubles.
Le Bengale à fleurs très-doubles n'est pas encore aussi généralement répandu dans le commerce que les espèces précédentes [Bengale rose semi-double, Bengale Simple, Bengale Blanc]. Le bois en est plus vigoureux, les feuilles d'une plus grande dimension, ainsi que la fleur qui est presque aussi double qu'une Cent Feuille.
Les pétales de la fleur ne sont pas aussi allongées, et la couleur en est plus foncée.
(1811)  Page(s) 40.  
 
Acceptor, rouge pâle.
Bois sembable à celui de la précédente [Aglaia].
Feuilles ovales, d'un vert jaune, souvent panachées de blanc, dentelées inégalement.
Bouton et calice allongés.
Fleur de la grandeur du Bordeaux, d'un rouge tendre, très-double, bien faite, d'une odeur douce, fleurissant du 10 au 20 Juin.
(1811)  Page(s) 94-5.  
 
Achille, Superbe Brune.
Les bois, feuilles, calices et boutons n'ont rien de remarquable; mais la fleur est d'une grande beauté, quoique pas très-double; elle a trois pouces de diamètre, d'une superbe couleur pourpre foncé et velouté sans aucune nuance; les pétales en sont bien faits et bien étoffés.
C'est une Rose des plus parfaites qu'il soit possible de rencontrer dans son genre.
Elle jouit encore de l'avantage d'exhaler un parfum délicieux.
(1811)  Page(s) 109.  
 
Agathe carnée, grande espèce.
Ce Rosier a tous les caractères, pour le bois, le feuillage, le calice et le bouton, des deux précédens [Agathe royale et Agathe prolifère]; mais la fleur en diffère en ce qu'elle est plus grande, point prolifère, et d'un rose plus tendre.
(1811)  Page(s) 108-9.  
 
Agathe Prolifère.
L'arbrisseau a la forme et la tournure du précédent [Agathe Royale].
La fleur est de moyenne grandeur, bien faite, jolie, d'un rose très-tendre; les pétales en coquilles. Du milieu il sort habituellement une autre fleur, et de cette seconde une troisième: je les ai vu s'épanouir successivement; elles sont portées par un pétiole qui généralement est plat et souvent garni de folioles minces, longues, rangées par étages.
D'autres fois il sort jusqu'à quatre et cinq boutons du milieu de la fleur principale; cette monstruosité est subordonnée à la force et vigueur du sujet sur lequel l'espèce est greffée.
Ce Rosier se cultive avec succès sur églantier, il y prend une belle forme, et se soutient; j'en ai un qui existe depuis sept à huit ans, et qui augmente en vigueur tous les ans.
(1811)  Page(s) 108.  
 
Agathe Royale.
Les branches en sont minces, rapprochées, forment une belle tête, quand ce Rosier est greffé sur églantier.
Il n'y a rien de frappant dans le feuilles qui sont assez jolies, ni dans les aiguillons.
La fleur peut être mise au nombre des belles, pour ses formes et ses couleurs; elle est bien double, d'un beau rouge cerise clair. Il court sur les bords des pétales extérieurs des buances blanches qui font un bon effet.
(1811)  Page(s) 39-40.  
 
Aglaia.
Bois et feuilles minces et déliées.
Calice allongé, resserré du haut.
Bouton rose, terminé en pointe, peu recouvert des membranes du calice.
Fleur bien faite, de deux pouces et demi de diamètre, pétales frisés, d'un joli rose tirant sur le lilas, mélangé de blanc, odorante ainsi que ses deux compagnes [Euphrosine L'élégante et Thalie la Gentille], fleurissant à la même époque.
(1811)  Page(s) 56-7.  
 
Aigle Brun.
Dans la même saison on peut jouir également d'une variété assez estimée pour la beauté et l'éclat de ses couleurs, quoiqu'elle ne soit que semi-double; elle se nomme Aigle brun.
Le bois, les feuilles et le calice ressemblent à ceux des Provins. La fleur est au moins aussi grande; mais elle mérite la préférence par son brun velouté, si foncé qu'il en paroît noir, et que des étamines nombreuses, d'un jaune doré, font encore ressortir avec avantage. Les pétales sont au nombre de douze. Les amateur de Roses la comptent pour une des belles espèces qui méritent d'être cultivées avec soin.
Deux espèces ou variétés nouvelles, provenues de semis, et qui ne sont point encore répandues dans le commerce, peuvent figurer avec les précédens, pour la décoration des massifs de Rosiers, et des bosquets des jardins paysagistes.
(1811)  Page(s) 93.  
 
Aimable Pourpre.
Le bois de ce Rosier est remarquable sur les pousses de l'année, par sa couleur et aiguillons bruns.
Le feuillage allongé, délié, finement dentelé, d'un vert brillant, est fort joli.
Le calice ainsi que le bouton sont ronds, écrasés.
La fleur, de trois pouces de diamètre, n'est pas très-double; mais on en est bien dédommagé par la richesse de sa couleur qui est d'un pourpre noir. Elle est passablement odorante; les pétales en sont grands, larges, étoffés: elle s'épanouit dans le commencement de Juin.
(1811)  Page(s) 78-9.  
 
Alba ex Rosea.
Ce Rosier a le bois, les feuilles et aiguillons du Rosier blanc.
Le calice est long, resserré du haut, et le bouton pointu.
La fleur, de quatre pouces de diamètre, n'est pas très-double, mais on en est bien dédommagé par sa belle forme, la fraîcheur de sa couleur qui approche de celle de l'Unique Carnée, et par son parfum; les pétales en sont grands, bien faits, ceux du tour échancrés dans le milieu. Elle s'épanouit du 10 au 20 Juin, et peut être placée dans le nombre des élégantes et fraîches.
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