HelpMeFind Roses, Clematis and Peonies
Roses, Clematis and Peonies
and everything gardening related.
Article (website)Plants ReferencedPhotosReviews & CommentsRatings 
La rose d'Abyssinie
(Nov 2002)  
 
... L'une des hypothèses implicites de cet article, à savoir que Rosa abyssinica aurait pu apporter leur caractère remontant aux roses de Damas des Quatre saisons (R. x damascena var. semperflorens) a été récemment remise en question par les analyses du généticien japonais Hikaru Iwata qui a mis en évidence la présence de l'espèce remontante Rosa fedtschenkoana dans leur parenté. Vu la présence en abondance de R. abyssinica dans le sud-ouest de la Péninsule arabique, où les roses sont cultivées en abondance depuis des temps anciens, il demeure néanmoins très intéressant de rechercher activement ses gènes dans les variétés anciennes de roses cultivées du Proche-Orient....
au moins une alternative pouvait être proposée à l'hypothèse d'une origine hybride. Ce phénomène pouvait résulter d'une adaptation de R. moschata au climat de sa région d'origine (celle-ci n'ayant pas encore été déterminée de manière décisive). Mon attention fut attirée par Krüssmann ....vers ce qu'il nommait R. moschata var. abyssinica, qui fleurissait deux fois dans l'année, ce qui me fit penser que l'origine de R. moschata se trouvait peut-être en Éthiopie (autrefois Abyssinie), sous un climat fort différent du nôtre. ....
R. abyssinica croît en Éthiopie, en Érythrée, et comme nous l'avons vu au Yémen (nord) mais elle est aussi commune au sud-ouest de l'Arabie Saoudite (jusqu'au nord de la Mecque), et on la trouve occasionnellement dans l'extrême nord de la Somalie et l'extrême est du Soudan, en contact avec l'Érythrée. Cette aire de distribution, la plus méridionale qui soit pour une rose sauvage, est isolée de 800 km environ du reste de l'aire du genre Rosa (5), qui est lié aux régions tempérées de l'hémisphère nord. Ce phénomène peut être comparé à l'isolement de R. leschenaultiana (Thory) Wight & Arn. dans les montagnes du sud de l'Inde.
Sous les latitudes auxquelles elle croît, R. abyssinica est également confinée à des zones d'altitude. C'est en Arabie Saoudite qu'elle descend (exceptionnellement) le plus bas (800 à 900 m), tandis qu'elle est signalée jusqu'à 3300 m (4000 m d'après Schweinfürth) en Éthiopie.....
(Nov 2002)  
 
Rosa abyssinica R. Br. ex Lindl.
- Arbuste (peu drageonnant?) à tiges non ou à peine flexueuses, parfois bas (± 50 cm) mais le plus souvent sarmenteux, se comportant en milieu ouvert à la manière de R. canina L. en Europe (port en dôme haut de 2, 3 m, tiges à départ dressé, arquées ensuite,et à extrémités ± retombantes), mais pouvant s'élever à plus de 10 m dans la végétation environnante (en milieu semi-ombragé). Parfois décrit comme un petit arbre au tronc épais (conséquence d'un broutage occasionnel ou périodique?)....
- Aiguillons le plus souvent nombreux, rougeâtres à jaune paille, inégaux, droits ou le plus souvent arqués, parfois crochus, souvent plus forts et en petits groupes juste sous les inflorescences.
- Feuillage ± coriace, à l'aspect de feuillage persistant, mais parfois caduc (en fonction de conditions climatiques irrégulières ou exceptionnelles?)
- Folioles le plus souvent par 5 à 7 (parfois 9, rarement 3, et dans ce dernier cas uniquement sur les tiges florifères), d'un vert moyen à sombre, satinées ou luisantes en dessus, d'un vert plus clair, parfois glauque et satinées ou mates en dessous, généralement pétiolulées (1 à 2 mm), elliptiques (ou ovales, en particulier la terminale), voire obovales (sur les jeunes rameaux secondaires, par exemple), le plus souvent deux fois plus longues que larges souvent plus élargies chez les formes à petites folioles ou plus allongées chez les formes à grandes folioles), la terminale légèrement plus grande, les autres de taille légèrement dégressive en direction de la base, le plus souvent longues de 20 à 30 mm [mais pouvant atteindre (6)-10 mm à 60-(70) mm selon les formes], à base arrondie ou en coin et extrémité parfois légèrement acuminée (surtout chez la terminale), glabres, ou parfois pubescentes ou glanduleuses en dessous, sur les nervures principales....
- Inflorescences cymeuses (voir fig. 4), le plus souvent de 3 à 10-(15) fleurs (la fleur centrale et basale de l'inflorescence terminant l'axe principal et fleurissant en premier lieu, suivie des fleurs centrales des inflorescences secondaires), parfois réduites à une ou deux fleurs, légèrement asymétriques (les axes secondaires pouvant être de vigueurs inégales, porter des quantités inégales de fleurs, être aiguillonnés ou non et épanouir leurs inflorescences avec un léger décalage dans le temps), rendues très compactes....
- Pétales longs de 10 à 25 mm, larges de 8 à 20 mm, blanc à jaune crème, légèrement émarginés.
- Fleurs parfumées (peut-être par les filets des étamines plutôt que par les pétales, comme c'est généralement le cas chez les Synstylae), d'une dimension non en relation de manière absolue avec celle des folioles ou à la longueur des pédicelles (on peut par exemple trouver des fleurs petites, portées par de longs pédicelles chez des formes à grandes folioles.)....
© 2025 HelpMeFind.com